Pandémie – Les anesthésistes débattent sur la riposte contre le Covid-19

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Réunis en congrès à Yaoundé du 09 au 11 juin 2021, les anesthésistes-réanimateurs  des différentes sociétés savantes réfléchissent pour améliorer la prise en charge des patients souffrants de cette pandémie et de leur protection.

La Société Camerounaise d’Anesthésie réanimation et de Médecine d’urgence (SCARMU), la Société d’Etude et de Traitement  de la Douleur (SCETD), la Société Internationale de Lutte contre la Thrombose (SILT) constituent le podium à l’honneur, de cet évènement Tripartite.D’après le Professeur Ze Minkande, présidente du SCARMU, Doyen de la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé 1 et depuis quelques heures, présidente du Réseau des Partenaires techniques du Conseil Africain et Malgache pour  l’Enseignement Supérieur, jumeler le VIème congrès de la SCARMU au IXème congrès de la SILT, et au XIIème congrès de la SILT c’est constituer « les podiums par excellence de rassemblement des spécialistes de notre discipline ».

Elle soutient cette assertion en réaffirmant que « grâce à la nouvelle génération de médecins anesthésistes réanimateurs, et des autres disciplines, nous aurons droit à une grande diversité de communication selon le programme que la commission scientifique a bien voulu nous proposer ».

Cet appel à échanges, met l’accent sur la Covid-19 parce que « c’est un évènement mondial, c’est grave » martèle madame la présidente. En effet, la Covid-19 a entrainé des millions de décès et « nous ne sommes pas encore à l’abri », précise t-elle. « C’est donc, plus qu’important que nous puissions s’arrêter pour voir ce qu’on a fait jusque là, surtout comme que les anesthésistes et réanimateurs sont au centre de la prise en charge. C’est important aussi parce qu’il ya un partage d’expériences avec nos collègues qui ont été à l’étranger et ceux d’ici, et qu’on essaye de voir comment réajuster nos protocoles pour continuer la lutte » dit-elle.

La SCARMU est une société savante camerounaise dont l’objectif principal est d’assurer la promotion de tous les volets de l’anesthésie que sont la réanimation, la prise en charge des urgences et catastrophes et la prise en charge de la douleur. Elle participe à la formation de base et continue des professionnels de santé. Quant à la douleur postopératoire, elle demeure un challenge pour l’anesthésiste. En contexte aigu, la douleur est un signe d’alarme, mais la chronicité est une véritable maladie. La douleur chronique viendra donc assombrir le vécu opératoire des patients, et ainsi, limiter la réhabilitation postopératoire et limiter les coûts lés à l’hospitalisation.

La maladie thromboembolique veineuse elle, » est devenue un problème de santé publique dans notre contexte », explique Professeur Ze Minkande. Elle a été mise en exergue avec la pandémie de la Covid-19.

Dans le monde entier, il a été admis que l’infection à Covid-19 majorait le risque de développer des évènements thromboemboliques  en général et l’embolie pulmonaire en particulier.

Carole AMBASSA

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