Santé publique: Parmi les 10 phénomènes qui menacent la santé dans le monde en 2019,  le Cameroun est concernée par 8

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L’organisation mondiale de la santé a publié  en Janvier dernier, un rapport sur la liste des menaces de la santé dans le monde.

Le monde est en danger et le Cameroun encore en plus. La liste des maladies rendue publique par l’Oms vient déclencher la sonnette d’alarme. Concerné par les 9 cas sur 10 évoqués, Le Cameroun a de quoi se mettre rapidement à l’œuvre pour préserver la santé de sa jeune population.

La pollution de l’air

La ville de Douala est la plus touchée. Les quartiers tels que Yassa, la zone portuaire, et les sites de Douala Bassa sont épinglés comme les plus pollués du coin. A Yaoundé, les quartiers environnant l’usine des brasseries du Cameroun tel que Dakar (en haut et en bas); le carrefour Scdp et le Carrefour Coron sont également des lieux où la fumée de la société brassicole dérange. Ces émissions de gaz affectent les poumons, le cœur et le cerveau de tous ceux qui la respirent, créant ainsi des maladies telles que les Cancers, ainsi que d’autres pathologies cardiaques et pulmonaires. En 2019, l’Oms considère la pollution de l’air comme le plus grand risque pour la santé lié à l’environnement.

Les maladies non transmissibles

Il s’agit principalement du diabète, l’Avc, ou encore du paludisme. Au Cameroun, le paludisme représente 24,3% de consultations, 45,4% des hospitalisations  et de 12,8% de décès enregistrés. Elles représentent de 70% des décès dans le monde, soit 41 millions de personnes.

La pandémie mondiale de grippe

Le changement de saison est souvent la résultante de nombreux cas de grippes au Cameroun ; quand bien sur elle n’est pas due à la poussière des routes non goudronnées. Selon l’Oms, Chaque année, la grippe saisonnière tue 650.000 personnes. Souvent bénigne, elle peut entraîner des complications chez les personnes à risque telles que les femmes enceintes, enfants, personnes âgées.

Le VIH

L’épidémie continue de faire rage malgré les efforts fournis par le gouvernement à savoir des campagnes de dépistage gratuits et des dons des préservatifs. En 2018, selon le Ministère de la santé, 619 529 sur 680 202 femmes reçues en consultations prénatales sont testées au VIH, 26 847 sont trouvées séropositives et 23 023 parmi elles sont déjà mis sous antirétroviraux. En milieu scolaire, l’intensification des campagnes de sensibilisations est également mise en avant pour éviter les cas de grossesses non-désirées, accompagnées de contamination.

La résistance aux microbes

La valeur ajoutée sur des médicaments ne les rend pas accessibles aux personnes indigentes. La prise d’antibiotiques encore trop automatique entraine une résistance des microbes et bactéries à ces médicaments. Surtout que beaucoup ne savent pas quand et comment les utiliser.

Les crises humanitaires

Les crises qui règnent aux Nord-Ouest et au Sud-Ouest ne rendent pas les soins accessibles à la population. La psychose qui y règne fait fuir chaque jour, le personnel médical. Hier encore, l’hôpital de district de Kumba dans le Sud-Ouest a été brulé. Cet incendie vient encore réaffirmer le caractère inquiétant de la situation sanitaire dans ces deux régions du pays.

Le rejet du vaccin

Très peu de femmes enceintes avec leur nouveau-né reçoivent tous leurs vaccins, soit un pourcentage d’environ 30%.  La réticence ou le refus de se faire vacciner malgré la disponibilité des vaccins ne rendent pas facile la chose.

Brenda NGOUFACK

 

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