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1ERE EDITION DU PRIX AFRICAIN DU LEADERSHIP EN SANTE (PALSA)

CONTEXTE ET JUSTIFICATION

CONTEXTE ET JUSTIFICATION

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’est engagée sur le long terme dans l’amélioration et le développement des systèmes de santé. En effet, elle fournit un appui au pays afin qu’ils mesurent et analysent la performance de leur propre système. Un système de santé performant désigne un système de santé capable de faciliter l’obtention de plusieurs résultats mais pas exclusivement la Couverture Sanitaire Universelle (CSU), la sécurité sanitaire et les déterminants de la santé dans l’ensemble des objectifs de développement durable. La performance est donc un assemblage des quatre dimensions que sont l’accès, la qualité, la demande et la résilience, en partant du principe que ces dimensions doivent être opérationnelles. Chacune d’entre elles constitue un ensemble de critères essentiels qui indique où se situent les progrès ou alors les enjeux pour une dimension donnée. Chaque critère essentiel est dérivé d’un groupe d’indicateurs spécifiques s’y rapportant.

De nos jours, la préoccupation relative à l’amélioration de la performance hospitalière est de plus en plus grande. En effet, le secteur santé doit répondre à une performance globale multidimensionnelle et doit recouvrir à la fois l’efficacité socio-économique (la prestation de soins répond-elle aux besoins de santé ? est-elle adaptée au standard de qualité attendu ?), l’efficience (la réalisation du service se fait elle au moindre coût ?) et la qualité de service (l’accessibilité des soins, les délais d’attente, etc.), (Chekib Zedini et al, 2016). Cette performance sanitaire, dépend essentiellement de la motivation des personnels de santé. En effet, la motivation des ressources humaines, qui représentent la pierre angulaire de la réussite de toute structure hospitalière dans sa mission de service public, est un élément extrêmement pertinent et constitue une source incontournable qui contribue à l’amélioration de la performance au travail. Seulement, le sous-financement des systèmes de santé et  la négligence avec laquelle ils sont gérés, entrainent de mauvaises pratiques : surcharges ; absence d’autonomie professionnelle ; manque de supervision et de soutien ; longueur des horaires de travail ; insécurité au travail ; inadaptation des structures de gestion des carrières ; salaires inéquitables ; accès limité aux fournitures, aux outils et à l’information ; accès limité ou inexistant aux possibilités de développement professionnel.

De nombreux facteurs expliquent l’insatisfaction au travail et la faible motivation des professionnels de la santé, au premier rang desquels la complexité et la difficulté de gérer les exigences divergentes en matière de soins offerts aux patients. Ces facteurs ont un impact négatif sur l’assiduité du personnel et sur la qualité des soins prodigués.

Au cours des dernières décennies, des dizaines de gouvernements, des centaines d’établissements de santé et des collectivités dans des milieux à faibles ressources ont eu recours à des méthodes d’amélioration de la qualité (AQ) pour améliorer une gamme de processus et de résultats de soins de santé (Massoud et al. 2018). En dépit, de nombreux succès en matière d’amélioration des soins et des résultats pour une gamme de services de santé (USAID, 2017), il devient évident que peu de pays ont institutionnalisé l’Amélioration de la Qualité et ont intégré à ce jour, ces méthodes dans leurs programmes nationaux (Gutierrez et al. 2018).

L’une des meilleures opportunités d’améliorer la qualité des services de santé dans les pays à revenu faible et intermédiaire et d’atteindre les objectifs mondiaux en matière de santé, tels que les objectifs de développement durable (ODD) et les objectifs 95-95-95 de l’ONUSIDA, est le renforcement du leadership. Le leadership et l’appropriation de l’assurance qualité par les pays jouent un rôle déterminant dans la l’amélioration des systèmes de santé.

L’amélioration des soins est plus rapide lorsque les leaders sont engagés et lorsque le leadership pour l’amélioration est explicitement mis en œuvre. Les dirigeants sont déterminants pour l’appropriation et l’extension de l’approche d’Amélioration de la Qualité (AQ) et pour apporter le dynamisme nécessaire à la mise en œuvre et au passage à échelle.

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Bien que nous ne soyons pas tous leaders nés, chacun possède le potentiel pour mener l’amélioration. Les leaders doivent être habilités à améliorer les soins, à inciter les autres à devenir des leaders, à percevoir le potentiel des choses, à honorer et à aider les autres à améliorer les soins.

Les leaders sont nécessaires pour établir des objectifs d’amélioration : pourvoir le personnel en méthodes et en compétences lui permettant d’atteindre ces objectifs, mettre en place des structures de gestion et aligner les systèmes afin de soutenir les améliorations et créer une culture favorisant l’innovation et la résolution de problèmes.

Dans le souci d’encourager et de susciter une saine émulation entre les pays, les acteurs du système de santé, les professionnels de la santé et les hommes et femmes de médias pour leur contribution à l ’amélioration des systèmes de santé en Afrique, le Groupe média ECHOS SANTE organise depuis 2017, le « Prix du Leadership en Santé au Cameroun ».

Suite au succès de cette initiative, le Groupe média ECHOS SANTE avec le soutien du Gouvernement camerounais, des Professionnels de la Santé, des Universitaires, des Partenaires techniques et financiers, des Organisations Internationales et Non Gouvernementales, s’est engagé à organiser la première édition du « PRIX AFRICAIN DU LEADERSHIP EN SANTE » en novembre 2023 qui sera couplé à la 6ème édition du Prix d’Excellence « Leadership en Santé » au Cameroun.

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