Cancer du col de l’utérus : Une seule dose de vaccin contre le papillomavirus protège

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Cette découverte, indique l’Organisation mondiale de la santé devrait signifier que beaucoup plus de vies seront sauvées grâce à la vaccination contre le VPH.

Le cancer du col de l’utérus tue une femme toutes les deux minutes. Seulement, le besoin de deux ou trois doses est l’une des principales raisons pour lesquelles l’adoption du vaccin a été lente. Le groupe consultatif stratégique d’experts sur la vaccination (SAGE) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’une dose unique de vaccin contre le VPH est comparable à deux ou trois doses pour fournir une protection solide contre les infections à papillomavirus humain (VPH), pour les types 16 et 18 qui causent 70 % des cas de cancer du col de l’utérus.

Si les pays choisissent d’adopter cette recommandation, cela pourrait potentiellement doubler le nombre de filles touchées par ce vaccin essentiel qui sauve des vies. Le cancer du col de l’utérus, est causé par une croissance de cellules anormales dans le col de l’utérus pouvant entraîner des saignements vaginaux et des douleurs pelviennes. C’est l’un des plus grands tueurs qui coûte la vie à une femme toutes les deux minutes et a tué 342 000 femmes en 2020, dont 90% se trouvaient dans des pays à revenus faibles ou intermédiaires. Malgré la charge de morbidité élevée dans ces pays et la disponibilité du vaccin contre le VPH, les filles n’ont pas eu un accès suffisant au vaccin pour plusieurs raisons.

Pourtant, l’accès dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires est vital : les taux de dépistage du cancer du col de l’utérus sont extrêmement faibles – en Afrique subsaharienne, le recours au dépistage n’est que de 12 %. Cela signifie que les cancers seront souvent diagnostiqués bien trop tard, ce qui fait de la prévention le seul moyen de réduire de manière fiable les taux de morbidité et de mortalité. Le vaccin contre le VPH est également important dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires, car ils comptent également le plus grand nombre de femmes vivant avec le VIH. Les femmes séropositives sont six fois plus susceptibles de développer un cancer du col de l’utérus que celles qui n’en sont pas atteintes.

Divine KANANYET

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