Excellence Dafra : Les étudiantes Sages-femmes de Douala à l’honneur

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Pour la troisième édition de l’initiative Excellence Dafra, cette entreprise pharmaceutique a décidé de s’intéresser au métier de Sages-femmes et Maïeuticien.

Dans le domaine sanitaire, s’il y a bien un métier qui exige respect c’est celui de Sage- femme. D’après les spécialistes, ce métier difficile demande à la fois des compétences médicales et psychologiques. C’est l’une des raisons pour lesquelles, l’entreprise pharmaceutique, Dafra Pharma a orienté la 3è édition de son projet Excellence Dafra sur le métier des Sages-femmes. Pour cette édition particulière, c’est l’école des Sages-femmes de Douala qui a été choisie pour porter le projet. « Le choix a été porté sur les sages-femmes tout simplement parce que c’est la Sage-femme qui donne la vie », explique Darius Dogo, régional Business Manager Dafra Pharma. Etant lui-même fils de Sage-femme, il a un profond respect pour ce métier et ceux et celles qui l’exercent car elles accompagnent les femmes dans une phase délicate de la vie. « Je suis moi-même enfant de sage-femme.  La vie n’a pas de prix, d’où notre choix sur les sages-femmes de Douala », ajoute-t-il. L’excellence Dafra est un projet du Laboratoire pharmaceutique Belge Dafra Pharma.  Il est question à travers cette initiative de promouvoir la culture de l’excellence au sein des étudiants et renforcer la collaboration entre Dafra et le corps médical. Cette année, en collaboration avec l’école des Sages-femmes de Douala, Dafra Pharma veut apporter son soutien pour la promotion de l’excellence médicale dans ce secteur d’activité.

Le concept consiste à promouvoir la culture de l’excellence au sein des étudiantes en 2è et 3è année de formations Sages-femmes et maïeuticiens. Un concours sera donc organisé à l’endroit de ces derniers. Les meilleurs  seront primés. Comme récompenses, les lauréats vont bénéficier  d’ordinateurs portables, Bourse académique, doppler fœtal et pleins d’autres outils de travail. Les étudiants présélectionnés par le comité de sélection devront compétir sur des sujets portant sur la connaissance médicale et sur la culture générale. Les thèmes médicaux sur lesquels les lauréats doivent compétir seront définis par les enseignants. A ce propos, la directrice de l’école des sages-femmes de Douala annonce déjà une rude compétition. «  J’ai une foi inébranlable à mes étudiant(es). Il sera même difficile pour le comité de sélection de faire un choix, mes étudiants sont préparés à l’excellence », affirme Dr Eddie Mbome Laure, Directrice Ecole des Sages-femmes de Douala. Du côté de Dafra Pharma, l’engouement qui se dégage est satisfaisant. « Le leitmotiv de Dafra c’est l’excellence. Nous prônons la culture de l’excellence et nous savons également  qu’au niveau de l’école des Sages-femmes de Douala, l’excellence est promue au niveau académique et donc c’est pour cela que nous sommes ici. Nous sommes en train de rechercher les étudiants qui ont la culture de l’excellence et qui pourront sauver des vies partout où ils pourront exercer leur profession… », relève Darius Dogo.

Mortalité infantile

Au niveau de la délégation régionale auprès du ministère de la Santé publique (Minsanté) dans le Littoral, l’initiative est très louable.  « Le ministère de la Santé Publique encourage cette initiative. Ce que Dafra Pharma fait est à saluer, s’intéresser aux métiers des Sages-femmes c’est s’intéresser à la vie, c’est donner de l’importance à ce métier qui permet aux femmes de donner la vie », s’est exprimé le représentant du délégué régional de la Santé Publique dans le Littoral. Pour ce dernier, le métier de Sage-femme mérite une attention particulière.  Car selon les statistiques officielles, en 2020 la mortalité infantile chez  les enfants de moins de 1 an était de 48 pour 1000 naissances vivantes, tandis que chez les enfants de moins de 28 jours c’était 28 pour 1000 naissances vivantes. En 2021, sur le triangle national, la mortalité infantile était de 669 décès sur 100 000 naissances vivantes, ce qui équivaut selon les experts à pratiquement deux décès par jour.  L’urgence est là. « Toutes les actions sont nécessaires pour accompagner ce secteur d’activité », encourage le représentant du délégué régional de la santé pour Littoral.

Ghislaine DEUDJUI

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