« Améliorer davantage et de manière conséquente la performance de nos sportifs »

Dans un entretien exclusif, le Dr Thom Bolivar, Sous-Directeur en charge de la Médecine du sport au ministère des Sports et de l’Education physique parle des grands chantiers de réhabilitation qui interpellent le service médecine sportive au Minsep. Il évoque également les rapports qu’entretient la Sous-direction dont il a la charge avec les commissions médicales des différentes fédérations sportives civiles nationales. 

Docteur, lors de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au ministre en charge des sports et de l’éducation physique, Pr Narcisse Mouelle Kombi, il a annoncé la réhabilitation du service de la médecine du sport au sein du département ministériel dont il a la charge. En quoi consistera-t-elle ?

Déjà, nous tenons à remercier infiniment le ministre des sports et de l’éducation physique, le Pr Narcisse Mouelle Kombi, qui a bien voulu doter la sous-direction de la médecine sportive du ministère des sports et de l’éducation physique d’un nouveau bâtiment, message porté à notre attention lors de son discours de meilleurs vœux 2025 à l’attention de ses collaborateurs du ministère des sports et de l’éducation physique. Ce message que nous avons reçu avec beaucoup de satisfaction a redonné un nouveau souffle à mes collaborateurs et moi-même, car cela nous permettra enfin de réaliser les nouveaux défis, dont l’un des défis majeurs à réaliser en urgence serait la mise en place de la stratégie nationale de surveillance médicale 2025 au sein des 55 fédérations sportives civiles nationales et l’opérationnalisation dans les plus brefs délais, ce qui nous permettra d’améliorer davantage et de manière conséquente la performance de nos sportifs de l’élite nationale.

Quelle en sera la plus-value en termes d’offre de service ?

En termes d’offre de service, elle nous permettra de mieux implémenter nos missions conformément au décret présidentiel n° 2012/436 du 1er octobre 2012 portant organisation du ministère des sports et de l’éducation physique et la loi n° 2018/014 du 11 juillet 2018 portant organisation et promotion des activités physiques et sportives au Cameroun.

Quel sera l’impact sur les rapports entre le MINSEP, ses services déconcentrés ainsi que les fédérations sportives civiles nationales ?

Les rapports entre le MINSEP, les services déconcentrés et les fédérations sportives civiles nationales se feront conformément à la loi n° 2018/014 du 11 juillet 2018 portant organisation et promotion des activités physiques et sportives au Cameroun et le décret présidentiel n° 2012/436 du 1er octobre 2012 portant organisation du ministère des sports et de l’éducation physique.

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Quelle appréciation faites-vous de l’organisation de la commission médecine sportive au sein des différentes fédérations sportives au Cameroun ?

L’organisation de la commission médecine sportive au sein des différentes fédérations sportives civiles nationales au Cameroun reste à améliorer, car elle ne respecte pas encore scrupuleusement les textes des fédérations internationales, des confédérations africaines et les différents textes en vigueur du chef de l’État, Son Excellence Paul Biya. Nous faisons allusion ici aux différents textes en vigueur (décret, loi, convention), car tous ces aspects doivent être pris en compte scrupuleusement pour une organisation efficace et efficiente de notre mouvement sportif à l’échelle nationale et internationale afin d’avoir une meilleure organisation pour de meilleurs résultats. Une lecture efficace de tous ces textes en application met un accent important et particulier sur les différents profils et qualifications de ces derniers, leurs domaines de compétences et comment doit être organisé et stratifié les commissions médicales intégrées (CMI) au sein des dites fédérations ainsi que les différentes ressources matérielles nécessaires en vue d’une couverture médicale optimale des différents événements sportifs sur le plan national et international.

Propos recueillis par Junior NTEPPE KASSI