
Célébration de la 30e Journée Mondiale de la Femme Rurale, ce 17 octobre 2025, à SONGMBENGUE, dans la région du Littoral, par ABENA ONDOA née OBAMA Marie-Thérèse, ministre de la Promotion de la femme et de la Famille et le Jean Ernest Ngalle Bibehe, ministre des Transports.
Entre la visite d’une usine de production de champignons (myciculture), la remise de matériels agricoles, et l’exploration de filières porteuses comme l’apiculture et l’héliciculture, cette journée a mis en lumière la résilience et le dynamisme des femmes rurales.
Abordant frontalement les problématiques de l’enclavement et de l’accès à la terre, l’événement a tracé la voie vers des solutions durables pour l’agro-industrie, culminant avec la désignation d’Edéa pour accueillir l’édition 2026.
La commune de Songmbengue a servi de cadre à la célébration de la 30e édition de la Journée Mondiale de la Femme Rurale, placée sous le haut patronage des ministres Abena Ondoa Marie Thérèse (Promotion de la Femme et de la Famille) et Jean Ernest Ngalle Bibehe (Transport), ce 17 octobre 2025.
L’atmosphère était à l’espérance, ce 17 octobre, sur la route terreuse de Songmbengue. Pour la 30e commémoration de la Journée Mondiale de la Femme Rurale, ce coin de la Sanaga Maritime s’est transformé en capitale symbolique de la résilience féminine. L’arrivée conjointe de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Mme Abena Ondoa, et de son homologue des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe, a immédiatement placé la cérémonie sous le signe de l’action, répondant à la problématique cruciale de l’enclavement.
L’événement a drainé une foule impressionnante de femmes venues de tous les départements de la région du Littoral, démontrant la vitalité et la soif de reconnaissance du monde rural féminin. La visite de l’usine de production de champignons a mis en lumière des modèles économiques astucieux, parfaitement adaptés aux réalités locales et climatiques. Apiculture, élevage d’escargots… Autant de filières prometteuses, présentées avec fierté, qui dessinent les contours d’une autonomie financière sans dépendance à des infrastructures lourdes.
Dans un discours empreint d’émotion, la Ministre Abena Ondoa a salué le rôle fondamental de ces « femmes qui nourrissent le Cameroun ». Elle a identifié le système de formations en cascade comme un outil clé pour diffuser le savoir au plus près des communautés. Les paroles ont rapidement cédé la place aux actes avec la remise de prix aux meilleurs stands et, surtout, la distribution de matériels aux réseaux associatifs. Un geste concret venant sceller l’engagement de l’État à leurs côtés.
Le défilé des femmes, drapées dans leurs pagnes aux couleurs éclatantes, a offert un moment de pure émotion et de dignité silencieuse, un plaidoyer plus éloquent que tous les discours. Alors que le témoin a été officiellement passé à la commune d’Edéa 1ère pour l’édition 2026, les deux ministres ont poursuivi leur immersion sur les stands, à l’écoute des porteurs de projets. Une conviction s’est imposée à tous : cette journée n’était pas une fin, mais le début décisif d’une nouvelle étape vers l’émancipation des femmes rurales camerounaises.
Le soleil tropical avait ce matin-là la douceur de l’espérance. Sur la route terreuse qui mène à Songmbengue, dans la commune de Massok-Songloulou, une atmosphère d’attente palpable régnait. Ce vendredi 17 octobre 2025 n’était pas un jour comme les autres pour ce coin de la Sanaga Maritime. Il était marqué du sceau de l’honneur et de la reconnaissance : celui d’accueillir la Cérémonie Officielle de commémoration de la 30e édition de la Journée Mondiale de la Femme Rurale.
L’arrivée protocolaire de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Mme Abena Ondoa, accompagnée de son homologue du Transport, Jean Ernest Ngalle Bibehe, fut le premier acte d’une journée riche en symboles. Cette visite conjointe répondait d’emblée à l’une des principales préoccupations des femmes rurales : l’enclavement et les difficultés de transport.
D’emblée, l’ampleur de la participation a confirmé l’importance de l’événement. Une organisation impeccable a permis à des femmes venues de tous les départements de la région du Littoral de se rassembler, démontrant s’il le fallait la vitalité du monde rural féminin.
La visite de l’usine de production de champignons a révélé des modèles économiques astucieux et adaptés aux défis climatiques. Au-delà des champignons, les femmes ont présenté avec fierté leurs activités d’apiculture et d’élevage d’escargots, autant de filières prometteuses qui, bien que ne reposant pas sur des infrastructures ultra-modernes, représentent des investissements stratégiques susceptibles de propulser ces femmes vers l’autonomie financière.
Dans son discours, la Ministre Abena Ondoa a rendu un vibrant hommage à ces femmes qui nourrissent le Cameroun, tout en reconnaissant les difficultés persistantes. Le système de formations en cascade a été identifié comme un levier essentiel pour diffuser les savoirs jusqu’au fin fond des communautés.
La cérémonie a basculé de la réflexion vers l’action avec la remise des prix aux cinq meilleurs stands et la distribution de matériels aux réseaux d’associations de femmes. Ces gestes concrets ont scellé l’engagement gouvernemental aux côtés des rurales.
Le défilé des femmes rurales, vêtues de pagnes aux couleurs vives, a offert un moment d’émotion pure, démontrant une dignité et une fierté qui en disaient plus long que tous les discours. La cérémonie s’est achevée sur un geste fort : le passage du témoin à la commune d’Edéa 1ère pour l’édition 2026. Alors que les deux ministres poursuivaient leur immersion par une visite des stands, à l’écoute des porteurs de projets, une conviction s’imposait : cette journée n’était pas une fin, mais une étape décisive dans le long chemin vers l’autonomisation des femmes rurales face aux défis climatiques.
Elvis Serge NSAA
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Réactions
« La Ministre Abena Ondoa salue le génie adaptatif des femmes rurales face au changement climatique »

Abena Ondoa née Obama Marie Thérèse, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille.
Je repars profondément impressionnée par ce que j’ai vu aujourd’hui. Notre constat est sans équivoque : les femmes rurales ne subissent pas passivement les effets des changements climatiques, elles développent activement des solutions adaptées à leurs territoires. Les trois filières émergentes que sont la production de champignons, l’apiculture et l’élevage de hannetons et d’escargots représentent selon elle l’avenir de l’agriculture camerounaise. Ces activités démontrent qu’il est possible de concilier rentabilité économique et respect de l’environnement. Cette approche participative garantit une dissémination efficace des savoirs et renforce l’autonomie des communautés, que ce modèle mériterait d’être généralisé à l’ensemble du territoire national.
Concernant les défis persistants, la Ministre a reconnu la nécessité d’une approche collaborative. Les préoccupations soulevées concernant l’accès à la terre et l’enclavement des zones rurales seront examinées avec l’ensemble des parties prenantes.
Cette journée a renforcé ma conviction que l’investissement dans l’autonomisation des femmes rurales constitue le meilleur gage pour notre sécurité alimentaire et notre développement durable. Leur créativité et leur détermination sont des atouts majeurs pour notre pays.
Propos recueillis par E.S.N
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