Tel est l’objectif que se sont donnés les membres du Conseil d’administration du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya(Chracerh) lors de la 4ième session ordinaire du conseil d’administration tenue, le jeudi 17 août 2020.
Les regards se tournent désormais vers l’avenir pour assurer la pérennisation de l’expertise qu’offre le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya(Chracerh) pour le Cameroun, l’Afrique et le monde, mais aussi d’apporter l’expertise internationale au niveau local. Pour y parvenir, le comité stratégique permanent qui est mis en place aura pour rôle d’assurer la formation, la recherche et l’enseignement d’une part, mais aussi d’importer les grandes technologies qui sont appliquées à l’extérieur. Pour ce faire, ledit comité compte rassembler les figures internationales de la gynécologie, d’expertise en chirurgie endoscopique et reproduction humaine telle que Réné frydman, Adèle Shervin, Van Herendeal, Natalie Massin, Clément Jimenez, ou encore Jean François Guerin.
Au cours de cette 4ième session ordinaire du conseil d’administration, il était également question de faire le bilan de la gestion financière au cours de l’année 2019, ainsi que les difficultés rencontrées après la venue de la pandémie de Covid-19. « Nous avons essayé de regarder ce qui s’est passé pendant l’année 2019, les comptes administration, l’exécution du budget qui était prévisionnel et celle exécutée. Nous avons vu les activités qui étaient préconisées, et le niveau d’exécution de ces activités là. Cela s’est passé exactement comme ce que nous avons prévu. Nous avons vu que le Chracerh est semblable aux structures que j’ai rencontré au Etats-Unis, c’est la même chose que j’ai vu à Bethesda par exemple. Maintenant que nous avons ce centre qui n’est pas seulement beau en infrastructures, nous pensons qu’au Chracerh, on peut retrouver la même expertise qui se fait dans le monde» renseigne Pr. Mbu Robinson, représentant du Minsanté, par ailleurs Directeur de la santé Familiale au Minsanté.
Positionné comme un pôle d’expertise en chirurgie endoscopique en Afrique Centrale, le Chracerh vise le rang des meilleures structures de référence et d’expertise en chirurgie endoscopique dans le monde. Pour y parvenir, celui-ci compte s’étendre pour augmenter ses capacités d’accueil et de meilleures prestations de soins : « nous sommes en train de construire et allons augmenter notre capacité d’accueil. Nous allons mettre en place la radiothérapie, la chimiothérapie. Nous aurons bientôt un mammographe avec stéréotaxie en 3D. Nous aurons aussi pourquoi pas un scanner » renseigne le Pr. Jean Marie KASIA, Administrateur Directeur Général. De plus, se positionner parmi les structures hospitalières spécialisées dans la reproduction in vitro nécessite avoir assez de personnel en main. Une situation qui peine encore à trouver solution dans ce centre hospitalier dont la demande se fait chaque jour croissante: « On trouve un peu de difficulté pour avoir le nombre de médecin dont nous avons besoin. Nous espérons que le ministre de la Santé publique lorsqu’on va lui présenter le besoin, affectera des gynécologues, médecins généralistes et le personnel paramédical dans le prochains redéploiement des personnels de santé dans les formations hospitalières » ajoute le Pr. Mbu Robinson. Dans les prochains jours, afin de relever le plateau technique, l’achat et la livraison du matériel de pointe fera l’objet des prochaines acquisitions de Chracerh.
Brenda
NGOUFACK