Don de sang dans l’Adamaoua : Plus de 260 poches collectées en 05 jours

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Ces chiffres sont de la représentation régionale du Centre National de la Transfusion Sanguine de l’Adamaoua. C’est le résultat des actions concertées menées du 12 au 16 juin 2023.

Avec l’implication des autorités traditionnelles et des leaders religieux, les pesanteurs socioculturelles laissent progressivement place à la compréhension de la nécessité du don bénévole, volontaire, régulier et non rémunéré du sang dans l’Adamaoua. En 5 jours, plus de 08 associations oeuvrant dans le don de sang (AODS) mobilisées pour 270 poches de sang collectées dans 7 sites différents dont 4 dans la ville de Ngaoundéré et dans les villes de Meiganga et Ngaoundal. C’est en tout 5 districts de santé couverts pour cette campagne qui s’inscrivait dans le sillage de la 20ème édition de la Journée Mondiale du Donneur de Sang. Il s’agit notamment des districts de santé de Ngaoundéré urbain, Ngaoundéré rural, Dang, Meiganga et Ngaoundal. Un fort déploiement qui vient rappeler la nécessité de décentraliser les sites de collecte et la multiplication des campagnes de don de sang afin de familiariser les populations à cette donne.

« Nous nous déployons dans les départements avec nos équipes pour le suivi du don de sang. Pour les mentalités, nous essayons de toucher les autorités religieuses, les chefs traditionnels afin qu’ils motivent leurs populations », laisse entendre docteur Ndedjal Hamasselbe Ibrahim, représentant régional du CNTS dans l’Adamaoua. Des interventions de proximité qui n’ont pas tardé à produire des fruits. Au cours de la campagne de mobilisation autour de la culture du don de sang, « j’avais des appréhensions autour du don de sang. Après les explications données par les agents mobilisateurs, j’ai pu donner de mon sang pour sauver des vies. Je pense que je vais de temps en temps le faire, surtout qu’on bénéficie d’un bilan sanitaire gratuit », déclare Aminatou, donneur bénévole.

Poches annuelles

Ce qui conforte les associations mobilisées sur le terrain. « Comme AODS, nous-nous sommes donnés pour défis de mettre le paquet nécessaire pour pouvoir atteindre au moins 300 poches », explique Denis Djouldé, président-fondateur de Ceprossa, exerçant dans la région depuis 2009. Avec 270 poches de sang collectées en 5 jours, tout porte à croire que l’objectif de collecter au moins 10.000 poches annuelles peut être atteint si les activités du genre se multiplient. Pour l’heure, la région de l’Adamaoua récolte en moyenne 4000 poches par an pour un besoin d’environ 20.000 poches.

Jean Besane Mangam

 

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