Sur le haut patronage du ministre de la santé et des affaires sociales, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong les Travailleurs Sociaux procèdent depuis ce 8 juin 2023 aux renforcements de leurs capacités sur la problématique des violences en milieu scolaire et universitaire.
Acteur social, éducateurs, enseignants et experts, planchent sur la problématique des violences en milieu scolaire et universitaire. Dans son propos liminaire, Nadine Eyi la directrice générale des affaires sociales a situé le contexte et les objectifs visés par cet atelier. «Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la violence est définie comme étant ‘utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté qui entraine ou risque fortement d’entrainer un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un décès. Et cela inclus tous les types et toutes les formes de violences. La violence est le baromètre des rapports entre les hommes. Elle est liée au respect des droits humains car à chaque fois qu’un droit est violé, il y a violence. Mis à part les casses consécutifs aux mouvements de grève et le châtiment corporel la violence était inconnue dans nos écoles. Aujourd’hui, c’est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur dans l’enceinte scolaire et universitaire. Les objectifs visés par cette formation, sont conçue sur deux parties à savoir la théorie ou la pédagogie qui repose pour l’essentiel sur une approche inductive conduisant les participants de la découverte a la pratique réfléchie (diaporama, support de cours papiers ou numérique). Les sessions pratiques sous forme d’atelier dont le travail sera par groupe seront surtout articulées autour des cas pratiques sur les mécanismes de prise en charge des violences chez les jeunes apprenants. »
En déclarant ouvert les travaux de cet atelier, Ousmane Hamidou le secrétaire général adjoint du ministère de la santé et des affaires sociales a rappelé l’importance de cet atelier et les attentes du gouvernement. «Cette cérémonie témoigne de la volonté du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba et du Gouvernement de veiller au quotidien à l’intérêt supérieur de l’enfant. Cette rencontre technique, se doit d’être expliquée et explicitée, tant pour les bénéficiaires que pour ceux qui, sur le terrain, sont chargés de sa mise en œuvre, de sa traduction en actes. La protection de l’enfant couvre la prévention et la lutte contre les abus, l’exploitation et les violences de toute forme. Le gouvernement ne ménage aucun effort pour appuyer les initiatives sur la protection de l’enfant et en l’occurrence celles sur les violences. La typologie des violences n’exclue pas l’intrusion des violences faites aux enfants, pauvres ou riches, en milieu scolaire. Cette rencontre est une réponse à l’application des instruments internationaux des Nations Unies sur les droits de l’enfant. Il s’agit notamment de la Convention relative aux droits de l’enfant et de ces protocoles additionné, ratifiés par le Gabon. Les dispositions sur le droit à l’information, le droit à la confidentialité, le droit à la protection, obligent les états à mettre en place aussi des normes et procédures de prise en charge de l’enfant. >> A-t-il déclaré dans son allocution d’ouverture.
La protection de l’enfant se traduit dans la mise en place d’un ensemble de mécanismes qui visent à lui assurer un minimum de bien-être en luttant contre la pauvreté, l’exclusion sociale, les discriminations, les risques de la vie et les différentes formes de violences.
Saint clair kengue