Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala: Campagne gratuite contre l’hypertension artérielle et le sevrage tabagique
Elle se tient du 27 au 31 mai 2024. Ceci, à l’occasion de la journée mondiale de l’hypertension le 17 mai 2024 et la journée mondiale sans tabac le 31 mai 2024, l’hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala organise une campagne gratuite contre l’hypertension artérielle et le sevrage tabagique.
Les populations de la ville de Douala bénéficieront du 27 au 31 mai 2024 d’une campagne gratuite de dépistage et de prise en charge de l’hypertension artérielle et d’aide au sevrage tabagique. Elle est organisée à l’occasion de la journée mondiale de l’hypertension le 17 mai 2024 et la journée mondiale sans tabac le 31 mai 2024. Selon le directeur général, le Pr Émile Télesphore Mboudou, dans un communiqué radio signé, les populations sont appelées à répondre massivement à cette campagne gratuite. Pendant la dite période, les services de consultation en cardiologie fonctionneront de lundi à vendredi de 8 heures à 16 heures. Quant aux consultations en pneumologie, elles se feront uniquement tous les mercredis de 8 heures à 16 heures. Pour cette formation sanitaire, la santé des malades est leur priorité.
L’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala est une formation sanitaire de référence qui, depuis sa création à ce jour, cumule plusieurs points forts, à savoir : le premier point fort, c’est la qualité de l’accueil. Un accent particulier est mis sur l’accueil à Hgoped. Selon le directeur général, le Pr Émile Télesphore Mboudou : « vous pouvez être très performants, mais si vous ne mettez pas l’accent sur le contact avec les malades, ça limite votre impact parce que la psychologie joue un rôle important sur la patientèle. Il y a donc aujourd’hui de grandes avancées en ce qui concerne l’accueil. Il y a un point non négligeable, c’est que jusqu’il n’y a pas les problématiques de corruption dans cet hôpital », a-t-il confié à Echos Santé. Avant de poursuivre : « De par sa création, l’Hôpital gynéco-obstétrique est déjà un hôpital de référence. Il l’est parce que ce type d’hôpitaux a été construit pour limiter les évacuations sanitaires à l’étranger. Avec le temps, il devient un hôpital fortement connu non seulement pour la qualité de prestation, mais aussi par la diversification des prestations que nous donnons aux populations. À l’origine, cet hôpital était dédié à la santé de la mère et de l’enfant, c’est-à-dire essentiellement la pédiatrie, la gynécologie et les services du corps comme l’imagerie et le laboratoire. Mais on s’est rendu compte que la localisation de l’hôpital, notamment en retrait de la ville, fait en sorte que nous recevions beaucoup d’accidentés de la route. Également, la localisation dans un quartier en construction fait que les malades ont besoin d’un centre de santé capable de prendre en charge des affections un peu éloignées de la pédiatrie et de la gynécologie. C’est la raison pour laquelle nous avons entrepris, en plus de notre spécialisation en pédiatrie et en gynécologie, d’ouvrir des services de traumatologie et de médecine interne pour lesquels nous utilisons surtout des vacataires. Ce service fonctionne assez bien. Nous l’équipons progressivement et nous avons plutôt un retour favorable de la part de la population ».
Article rédigé par Catherine Aimée Biloa