Hygiène et salubrité Retour des pluies : santé humaine et environnementale en danger à Yaoundé

Les eaux de ruissellements se frées elles-mêmes leur chemin entrainant au passage la pollution et de nombreuses maladies. Les rigoles devenues lieu de dépôts d’ordures  avec le  retour des pluies dans la ville de Yaoundé inquiètent certaines populations. Les eaux ont pris le contrôle des routes ce qui rend la circulation difficile et crée l’insalubrité.

Au lieu- dit Atangana Mballa, les rigoles  sont bouchées. Les eaux de pluies ne ruissellent plus, pour cause l’abondance des déchets plastiques et ménagers. Même spectacle au lieu- dit Dakar en haut où malgré le panneau de la communauté urbaine interdisant le dépôt d’ordures, l’on retrouve un amas de déchets ménagers qui jonche le sol. Cette situation inquiète certains riverains de la zone qui craignent des inondations et la prolifération des moustiques. « Regardez vous-même, quand on demande aux gens de ne pas verser leurs ordures dans la rigole, ils pensent qu’on veut montrer que nous sommes des saints. Tout est bouché, l’eau est maintenant sur la route impossible de circuler sans qu’une voiture ne t’éclabousse avec cette eau », s’offusque un riverain.

Donc, malgré les efforts de la communauté urbaine sur le ramassage des ordures ménagères, les usagers ont toujours cette manie-là de déverser leurs ordures dans les rigoles. Incivisme ou analphabétisme  l’on s’interroge ?

Ces eaux  de pluies, lorsqu’elles stagnent non seulement dégagent une odeur nauséabonde source de problèmes respiratoires, mais suscite aussi la prolifération des moustiques, vecteurs du paludisme. Mettant ainsi en danger la santé des populations environnantes.

Pour se prémunir des dégâts, il serait judicieux pour la population de déposer les ordures dans les dépotoirs indiqués par la mairie, de respecter les interdits que dictent les panneaux de la mairie, de respecter l’environnement qui est notre milieu de vie afin qu’avec la mairie, le problème de déchets ménagers sur la voie public ne soit plus qu’un triste souvenir.

Audray NDENGUE Stg