Selon le Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour l’Afrique, la charge épidémiologique due aux affections bucco-dentaires met en évidence de profondes inégalités, dont l’impact accable de manière disproportionnée les populations marginalisées. Le noma, par exemple, est une maladie qui ronge la bouche et le visage des jeunes enfants essentiellement. Faute de traitement, cette maladie peut s’avérer mortelle dans 90 % des cas. La Journée mondiale de la santé bucco-dentaire est célébrée pour mieux faire comprendre l’importance de la santé buccodentaire.
Une bonne santé buccodentaire, somme toute, est une composante essentielle d’un bon état de santé général, du bien-être et d’une bonne qualité de vie. Dans la Région africaine de l’OMS, plus de 480 millions de personnes souffrent de maladies buccodentaires comme les caries dentaires, les parodontopathies et les pertes de dents, qui sont pourtant évitables pour la plupart. La charge épidémiologique due aux affections bucco-dentaires met en évidence de profondes inégalités, dont l’impact accable de manière disproportionnée les populations marginalisées. Le noma, par exemple, est une maladie qui ronge la bouche et le visage des jeunes enfants essentiellement. Faute de traitement, cette maladie peut s’avérer mortelle dans 90 % des cas. Le noma est un marqueur de l’extrême pauvreté et touche principalement l’Afrique subsaharienne. De nombreux facteurs peuvent causer les affections bucco-dentaires, notamment une mauvaise alimentation riche en sucre, le tabagisme, l’usage nocif de l’alcool, une mauvaise hygiène et d’autres déterminants sociaux. Ces mêmes facteurs sont aussi à l’origine des maladies non transmissibles.
À ce titre, nous avons une occasion unique d’inscrire la santé bucco-dentaire au rang des priorités, afin d’apporter une contribution directe à la réduction des maladies non transmissibles et à l’atténuation de leurs facteurs de risque connexes. Dans ce contexte, les États Membres ont approuvé, en 2016, la Stratégie régionale pour la santé buccodentaire 2016-2025, qui vise à intégrer la santé bucco-dentaire dans la prévention et la lutte contre les maladies non transmissibles en vue d’instaurer la couverture sanitaire universelle. L’OMS fournit un appui technique et financier aux pays pour qu’ils puissent mettre en œuvre cette stratégie régionale. Les activités comprennent l’élaboration des stratégies nationales, le renforcement des capacités des agents de santé, l’adoption d’un modèle efficace de dotation en personnel pour accélérer la mise en œuvre des options de politique générale en matière de santé bucco-dentaire, et le renforcement de la surveillance intégrée en synergie avec divers partenaires.
À titre d’exemple, dans le cadre du programme régional contre le noma du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, 10 pays prioritaires ont bénéficié d’un appui pour développer et mettre en œuvre un programme national intégré de lutte contre le noma. Cabo Verde, le Kenya, le Malawi, le Niger, le Sénégal et le Zimbabwe ont aussi bénéficié d’un accompagnement dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre de leurs stratégies nationales pour la santé bucco-dentaire. Un cours de formation en santé bucco-dentaire destiné aux agents de santé communautaire est en phase d’élaboration, dans le but d’amener ces agents jouer leur rôle dans la promotion de la santé bucco-dentaire au sein des communautés.
À ce jour, les ministères de la santé de 38 États Membres de la Région africaine de l’OMS disposent d’une unité de santé bucco-dentaire, et 17 États Membres ont rédigé au moins un document national sur la santé bucco-dentaire. Plusieurs États Membres de la Région ont élargi l’accès aux dentifrices fluorés de bonne qualité pour prévenir les caries dentaires, et plus de la moitié d’entre eux ont intégré les services de santé bucco-dentaire dans les ensembles types de soins de santé essentiels. En dépit de ces avancées, d’autres défis restent à relever. On peut citer : le manque de volonté politique, qui relègue la santé bucco-dentaire au second plan ; les contraintes en matière d’allocation des ressources ; et l’inadéquation des capacités techniques. Dans la Région africaine de l’OMS, on compte 3,3 dentistes pour 100 000 habitants, soit moins d’un dixième de la moyenne mondiale, qui est de 32,8 dentistes pour 100 000 habitants. Les perturbations des services de santé bucco-dentaire occasionnées par la riposte à la pandémie de maladie à coronaviActualité Promotion de la Santé Journée mondiale de la santé bucco-dentaire 2022 Le Dr Charlotte Moussi installe le Bureau Régional Ajc-Prosanté du Centre L e bureau régional de la région du centre de l’Association des journalistes scientifiques et communicateur pour la Promotion de la Santé (Ajc-Prosanté) compte huit membres parmi les lesquelles : Carel Tessonkeng Mezatia épouse Tchoya, de Canal 2 international au poste de président ; le vice-président, Benjamin Njoh Ebélé Hervé, de Satélite FM ; le secrétariat général sera assuré par Marceline Ester aséna épouse Owona, du journal l’Anecdote ; Paul Eloundou Fils, de Temérature Info, va assurer les fonction de chargé de la communication ; Albertine Ngoh Bitjaga, de Bnew1, chargé des finaces et des ressources ; Jean Charle Biyo’o Ella, de Rts, Contrôleur de gestion ; et enfin Marthe Mvondo Ada, de la CRTV, conseillière. D’après Joseph Mbeng Boum, présidente de ladite association, le rôle de bureau de l’antenne régionale du centre de l’Ajc-Prosanté est de rassembler les journalistes et sensibiliser les populations autour des questions de santé. Il a rappelé qu’il faut travailler avec les sectorielles concernés, les collectivités territoriales décentralisés (Ctd) pour la mise en œuvre des politiques de santé. Pour le président, l’équipe a tous les atouts pour atteindre ses objectifs. En réalité, l’Ajc-Prosanté permet aux populations d’acquérir connaissances et compétences et de bénéficier d’infos pour faire les bons choix en matière de santé. La promotion de la santé est l’une des composantes importantes de la santé publique. Elle permet à l’individu, d’agir en faveur de sa santé et d’améliorer celle-ci par de bonnes pratiques. Pour cela, il a besoin entre autres, d’une information adéquate. Voilà pourquoi l’Association des journalistes scientifiques et communicateurs pour la promotion de la Santé au Cameroun (AJC-Prosanté) qui a vu le jour le 10 novembre 2018, au terme d’une Assemblée générale constitutive. Bien plus, l’AjcProsanté aide les hommes et femmes de médias à avoir accès à la bonne information sur les questions de santé et permettre de faire connaitre la place de l’information scientifique dans le domaine de la santé. La cérémonie qui a eu pour cadre la salle des conférences de la délégation régionale de la Santé Publique du Centre a connu un évènement de grande envergure le17 mars 2022 en présence de Joseph MBENG BOUM Président national de l’Ajc-Prosanté. Désiré EFFALA Elvis Serge NSAA Plus de 480 millions de personnes souffrent de maladies bucco-dentaires comme les caries dentaires Selon le Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour l’Afrique, la charge épidémiologique due aux affections bucco-dentaires met en évidence de profondes inégalités, dont l’impact accable de manière disproportionnée les populations marginalisées. Le noma, par exemple, est une maladie qui ronge la bouche et le visage des jeunes enfants essentiellement. Faute de traitement, cette maladie peut s’avérer mortelle dans 90 % des cas. La Journée mondiale de la santé bucco-dentaire est célébrée pour mieux faire comprendre l’importance de la santé buccodentaire. rus 2019 (Covid-19) ont exacerbé les contraintes observées dans la Région. Le déficit d’informations actualisées concernant la charge des maladies bucco-dentaires sur les populations du continent est aussi à déplorer, car les indicateurs y afférents sont rarement pris en compte dans les systèmes nationaux d’information sanitaire.
Le Bureau régional saisit l’occasion que nous offre cette Journée pour exhorter les ministères de la santé à accorder la priorité à la santé bucco-dentaire, aux côtés d’autres programmes prioritaires en faveur de la santé et du développement. Une telle démarche doit être adossée sur des stratégies nationales de santé bucco-dentaire dotées de financements, ainsi que sur des interventions visant à agir sur les facteurs de risque communs de maladies non transmissibles. La fourniture de services de santé bucco-dentaire d’un bon rapport coût-efficacité au niveau des soins primaires s’avère essentielle dans le cadre d’un modèle efficient de dotation en personnel, tout comme l’appui fourni à l’action des pouvoirs publics par les organisations non gouvernementales, la société civile et le secteur privé.
Par ailleurs, des mesures concrètes doivent être prises pour limiter la distribution, la promotion et la vente des produits qui sont à l’origine des maladies bucco-dentaires, tout en améliorant l’accès à des équipements, à des appareils et à des produits de santé bucco-dentaire d’un prix abordable, sûrs, efficaces et de qualité. Nous invitons tout un chacun à prendre en main sa propre santé bucco-dentaire, en adoptant un mode de vie sain et en optant pour une alimentation équilibrée, pauvre en sucres et riche en fruits et légumes. Maintenons une bonne hygiène bucco-dentaire en nous brossant les dents deux fois par jour avec un dentifrice fluoré.
Elvis Serge NSAA