D’après les Nations Unies, près de 4,2 milliards de personnes vivent actuellement privées d’installations sanitaires, ce chiffre représente 40 % de la population mondiale. Car selon le rapport du programme commun Oms-Unicef, 60 % de la population mondiale n’a pas de toilettes à la maison ou dispose de toilettes qui ne permettent pas une gestion hygiénique des excréments.
Propreté insuffisante, manque d’intimité et sentiment d’insécurité, amenant une partie des élèves à éviter les toilettes à l’école. Les troubles mictionnels apparaissent donc essentiellement à l’école primaire et semblent perdurer dans le secondaire. Dans certains établissements scolaires de la ville de Yaoundé, les blocs sanitaires sont sales et l’hygiène est presque inexistante. La Journée mondiale des toilettes a lieu chaque 19 novembre et a pour vocation de sensibiliser le public au problème des toilettes. Elle est célébrée tous les ans au sein des Nations Unies depuis 2013, mais elle a été instaurée en 2001 par l’Organisation mondiale des toilettes.
Cette journée vise à lutter contre la crise mondiale de l’assainissement afin d’atteindre l’objectif de développement durable (ODD) n°6, qui est de garantir un accès universel à l’eau et à l’assainissement d’ici 2030. Le thème de cette année est « Accélérer le changement ». Aujourd’hui, plus de 3,5 milliards de personnes n’ont pas accès à des installations sanitaires sûres, 42 % des eaux usées domestiques sont rejetées dans l’environnement sans traitement adéquat, 25 % des pays sont en bonne voie d’atteindre leurs objectifs en matière d’assainissement et Plus de 75 % des pays déclarent ne pas disposer de ressources financières suffisantes pour mettre en œuvre des plans nationaux pour l’eau, l’assainissement et l’hygiène.
D’après les Nations Unies, près de 4,2 milliards de personnes vivent actuellement privées d’installations sanitaires, ce chiffre représente 40 % de la population mondiale. Car selon le rapport du programme commun Oms-Unicef, 60 % de la population mondiale n’a pas de toilettes à la maison ou dispose de toilettes qui ne permettent pas une gestion hygiénique des excréments.
En conséquence, 892 millions de personnes continuent à déféquer en plein air, ce qui est un facteur de propagation de maladies mortelles causées par les excréments humains.
Dans certaines administrations publiques de la ville de Yaoundé, les blocs sanitaires sont sales et l’hygiène est presque inexistante. Cette situation dramatique pousse les malheureux usagers à retenir le plus longtemps possible les urines et les selles en supportant d’atroces douleurs : selon les déclarations de certains, ils attendent le retour à la maison. En ces lieux de l’ex-aisance, qui a fini par les déserter et se faire remplacer par le mot « dégoût », l’atmosphère est insupportable par les odeurs qui se dégagent, l’urine se sent à des dizaines de mètres, l’eau manque, le savon n’existe pas, les robinets et les portes ont presque disparu de ces lieux de sinistre.
Elvis Serge NSAA