Lutte contre la propagation du coronavirus : le port du cache nez reste obligatoire au lycée bilingue d’Essos

Les autorités administratives veillent au port obligatoire du masque dans maux l’enceinte du lycée et au lavage des mains avec de l’eau coulante et du savon.

Mardi 01 mars 2022, il est 07heures 12minutes, lorsque nous apercevons les élevés du lycée bilingue d’Essos se diriger vers l’entrée du portail principale de cet établissement d’enseignement secondaire du cinquième arrondissement de la ville de Yaoundé. Pour franchir le portail de ce premier lycée bilingue de la ville aux sept collines, les élèves s’empressent d’enfiler rapidement leurs caches nez. L’entrée est refusée à ceux-là qui n’en n’ont pas et ceci est non négociable. « Le port du masque est obligatoire dans l’enceinte du lycée. Tout le monde se doit de porter un masque, élèves ou pas, grand ou petit », peut-on lire à l’entrée du portail et dans l’enceinte de l’établissement.

Les règles sont les règles et le gardien ne laisse personne rentrer sans ça. A l’entrée du lycée les vendeurs de cache-nez se font de l’argent avec ce commerce pour ceux-là qui ont oublié leurs masques ou qui n’en n’ont pas. Les règles sont tellement strictes que nous apercevons certains élèves qui avant d’arriver devant le portail ont déjà mis leurs cache nez, histoire de ne pas s’embrouiller à l’entrée avec les autres. Le port obligatoire du cache nez est devenu une habitude pour eux.

Le lycée bilingue d’Essos est très rigoureux concernant les mesures barrières, malgré que plusieurs personnes négligeant déjà le port du masque et le lavage des mains.

Les autorités du lycée restent ferment là-dessus. Le lycée est inondé de robinets personnalisés, spécial covid-19, accompagnés d’un sceau et du savon pour laver les mains. De même à l’entrée du portail vers le bureau du gardien il y a aussi un robinet ou chaque matin les élevés et enseignants se lavent les mains avant de se dirigés vers leurs salles respectives. Par contre dans les salles de classes les élèves font cours sans cache nez ainsi que les enseignants. Malgré le fait que certains camerounais n’y croient toujours pas et voient sa comme une légère grippe ou un palu. Voilà pourquoi il y a moins de sévérité concernant le port constant du masque dans certains milieux.