C’est l’objectif poursuivi par la revue à mi-parcours du Plan Opérationnel Pays (Cop 23) du Plan présidentiel d’urgence de lutte contre le Sida (PEPFAR) dont les travaux ont été ouverts à Yaoundé, en matinée du 29 janvier 2024, par le Secrétaire Général du Minsanté, le Pr Louis Richard NJOCK.
Séries d’exposés et discussions thématiques meublent les travaux de la revue à mi-parcours du Plan Opérationnel Pays (Cop 23) du PEPFAR. Dans le panel, les membres de la société civile, les représentants des organisations partenaires ainsi que les responsables des différentes structures du Minsanté concernées par la question. L’allocution d’ouverture officielle prononcée par le Pr Louis Richard NJOCK a inauguré les prises de parole de cette rencontre qui constitue à la fois une session de mise à niveau des acteurs sur les diverses réalisations, les projections et également, relever les obstacles et souligner les appréhensions.
Dans le cours des travaux, la première séquence d’exposés a rappelé le contexte, les objectifs, les stratégies, le financement et les résultats escomptés de la mise en œuvre de ce plan. Le Dr Alain Georges ETOUNDI MBALLA (Dlmep) va présenter la démarche camerounaise de lutte contre les épidémies adossée sur l’identification des risques, la formation des personnels, l’élaboration des plans opérationnels. Dans les perspectives, il est envisagé l’implication de la société civile dans la détection et le renforcement de la surveillance, la mise en place d’une plateforme de collaboration sous régionale, entres autres.
Le Dr MINTOP, Coordonnateur technique national de la CSU a présenté un état des lieux de la mise en oeuvre de la mesure d’exemption des frais directs et indirects aux personnes vivant avec le VIH (PvVIH). Si des avancées notables sont relevées, l’orateur renseigne sur les difficultés rencontrées. Au nombre de celles-ci, le déficit de paiement, le non-respect du principe de gratuité dans certaines formations sanitaires. Tout comme le Secrétaire permanent adjoint du Comité national de lutte contre le Sida, le Chef de la Cellule informatique, les responsables des services en charge des laboratoires et des organisations telles que Care-Cameroun, CDC vont se succéder aux travers des présentations enrichies de données détaillées et chiffrées.
Les sessions de discussions qui succèdent aux exposés sont le cadre de l’expression des observations et autres préoccupations. Par exemple, la question de la coordination des interventions a été soulevée. Une manière d’attirer l’attention sur les doublons dans les interventions avec pour conséquence l’émiettement et l’éparpillement des ressources. Le problème concernant les ruptures de stock de certains produits a aussi été évoqué.
Cette rencontre d’évaluation à mi-parcours permet de faire le tour d’horizon des interventions en matière de lutte contre le Sida au Cameroun, en vue d’améliorer les performances et par ricochet, de renforcer le système de santé national.
Claudel Tchinda