La 7e conférence de reconstitution des ressources du fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme va se tenir à New York du 19 au 22 septembre 2022. C’est à cet effet que l’ONG Impact Santé Afrique et la société civile ont organisé, jeudi 08 septembre 2022 à Yaoundé, une rencontre en vue de réitérer aux gouvernants la nécessité de contribuer à l’obtention minimum de cette somme escomptée par le fonds mondial.
Cette somme permettra de sauver 20 millions de personnes pour 64%. Le Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et du paludisme veut réduire le taux de mortalité dans le monde. Les 18 milliards de dollars escomptés permettront de remettre le monde sur la bonne voie pour mettre fin aux épidémies de Sida, de tuberculose et de paludisme, d’accélérer le progrès vers le troisième objectif de développement durable et la couverture sanitaire universelle, et renforcer la préparation aux pandémies.
La réunion de New York permettra de jouer un rôle de catalyseur pour porter les investissements nationaux dans la santé à 59 milliards de dollars, réduire les inégalités dans les services de santé et bien d’autres. C’est à juste titre que l’ONG Impact Santé Afrique et la Société civile ont organisé cette rencontre qui dresse la dernière ligne droite pour atteindre la cible du Fonds mondial contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme pour éliminer ces maladies. Pour cela, plusieurs organismes ont émis des stratégies qui ont été mises en place pour que lors de l’assemblée de New York, beaucoup de pays s’engagent dans l’élimination de ces trois épidémies. « Impact Santé Afrique et d’autres plateforme de la société civile ont menées plusieurs plaidoyers en Afrique pour faire en sorte que nos présidents Africains prennent le leadership par rapport à la reconstitution des ressources. Donc nous avons eu à mener plusieurs activités sur le terrain en donnant des lettres aux ambassadeurs par rapport à l’augmentation de 30% qui est requise à 2019 pour qu’on puisse atteindre ces 18 milliards de dollars », explique Zeinabou Idé, responsable programme plaidoyer et Meet the target à l’ONG Impact Santé Afrique. A celle-ci d’ajouter « En quelques jours de la réunion de mobilisation, nous sommes en train de pousser pour que nos présidents fassent publiquement des promesses de contribution pour inciter leurs pairs à également faire des contributions lors du sommet ».
Cinq pays Africains seront représentés à cette réunion de reconstituions des ressources du fonds mondial de lutte contre ces pathologies du 19 au 22 septembre 2022 à New York. Cette cible peut être atteinte si et seulement si, tous les pays donateurs et bien d’autres jouent un rôle majeur pour sauver les vies des personnes qui souffrent de ces maladies dans le monde. Car c’est 14 milliards de dollars qui avaient été mobilisés en 2019, à la 6e réunion des reconstitutions des fonds et aujourd’hui nous devons redoubler d’ardeur. « Pour atteindre la cible, c’est-à-dire le montant de 18 milliards de dollars américain c’est important que tous les pays donateurs, les leaders nationaux contribuent. C’est également très important pour le renforcement de la société civile pour que les associations de jeunesses et de femmes soient renforcées. Pour que les agents de santé communautaires puissent mieux s’épanouir sur le terrain dans leurs tâches quotidiennes. Cette conférence va permettre de sauver plus de 20 millions de vie d’ici 2026, elle va permettre de réduire la mortalité de 64% », indique Suzanne Bilo’o Meye, responsable de la société civile et coordinatrice de CCM Cameroon Member. Pour Augustine Tassi, si ces fonds sont mobilisés, cela permettra : « D’augmenter le nombre d’agents communautaires dans les zones reculées. Il faut aussi que les AC soient impliqués davantage dans tout le processus du début jusqu’à la fin afin de mener les médicaments jusqu’auprès des familles démunies », explique-t-elle. Ces moyens d’abaisser le nombre de décès combinés à 950.000 en 2026, contre 2,4 millions en 2020 et de 4 millions en 2005, évites plus de 450 millions d’infections ou de cas, en réduisant de 58% le taux d’incidence combiné. Il faut noter qu’en 2019, la contribution du Cameroun dans cette lutte au niveau du Fonds mondial s’élevait à 100 milliards de FCFA.
Divine KANANYET