Maternité : L’activité physique est bénéfique autant pour la mère que pour le bébé
La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) et la Société canadienne de physiologie de l’exercice et l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), recommandent de faire de l’activité physique régulièrement durant la grossesse.
De nombreuses études scientifiques ont prouvé les bénéfices de l’activité physique pour la femme enceinte et pour l’enfant qu’elle porte. En plus, les connaissances actuelles démontrent qu’il n’y a pas de risques à faire de l’exercice durant la grossesse, à condition que la femme n’ait pas de contre-indications à l’exercice. Au contraire, l’activité physique est bénéfique autant pour la mère que pour le bébé. Plusieurs femmes qui étaient actives avant la grossesse souhaitent poursuivre leur entraînement pendant qu’elles sont enceintes. Celles qui faisaient peu d’activité physique auparavant souhaitent souvent devenir plus actives afin de vivre une grossesse en santé, pour elle et leur bébé à naître.
Plusieurs organismes de santé, comme la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), la Société canadienne de physiologie de l’exercice et l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), recommandent de faire de l’activité physique régulièrement durant la grossesse. Les plus récentes recommandations canadiennes en matière d’activité physique pendant la grossesse indiquent que, pour retirer le maximum de bienfaits de l’activité physique, les femmes enceintes devraient : faire au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité moyenne par semaine. Pendant une activité d’intensité moyenne, la personne doit être capable de parler, mais pas de chanter. L’effort doit être assez important pour augmenter de manière significative son rythme cardiaque (marche rapide, vélo stationnaire, aquaforme, raquette, etc.); bouger au moins 3 fois par semaine, mais de préférence tous les jours; varier entre les activités cardiovasculaires et musculaires; effectuer des exercices de renforcement pelvien tous les jours (ex. : exercices de Kegel).
Interventions médicales
Pour des résultats optimaux, il est recommandé d’apprendre la bonne technique d’exécution des exercices. Les études ont démontré que l’exercice à intensité modérée n’augmente pas le risque de fausse couche, de naissance prématurée, de bébé de faible poids à la naissance ou de césarienne : une diminution de 32 % du risque de prendre trop de poids pendant la grossesse ; une diminution de 38 % du risque de souffrir de diabète de grossesse; une réduction de 40 % des risques d’hypertension artérielle et de prééclampsie; une meilleure condition physique, ce qui diminue l’essoufflement ; une réduction d’au moins 25 % du risque de dépression; une meilleure estime de soi; une diminution de la sévérité des maux de dos ; une diminution du risque et de la sévérité des symptômes d’incontinence urinaire pendant la grossesse; une réduction des interventions médicales lors de l’accouchement; une réduction du risque de gros bébé (ayant un poids supérieur à 4 kg) à la naissance.
E.S.N