Pathologies : 10 % des femmes enceintes présentent une hypertension artérielle

causés par l’hypertension artérielle. Elle est qualifiée d’hypertendue sur grossesse, la femme enceinte qui présente une pression artérielle systolique c’est-à-dire enregistrée au moment ou le cœur se contracte  supérieure ou égale à 140mm de mercure et une pression diastolique  c’est  à dire enregistrée au moment ou le cœur se relâche supérieure ou égale à 90.

 C’est pour mieux  former et informer les étudiants en médecine et  futurs praticiens  sur cette maladie, que s’est tenu mercredi dernier dans les locaux de la FMSB de Yaoundé 1 , un symposium sur le thème  « Hypertension artérielle sur grossesse »  Durant cette rencontre qui a regroupé de nombreux spécialistes, certains points  ont été soulignés entre autres les  symptômes de cette pathologie  sur grossesse, les conséquences sur la femme enceinte et surtout les attitudes à adopter. Il ressort que certains  signes tel « les œdèmes, les vertiges, les céphalées, vision floue etc. » sont souvent perçus par la malade,  affirme le Dr Ludovic Amengle,  médecin anesthésiste et réanimateur de l’hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (HGOPY).

 Les conséquences de l’hyper tension artérielle peuvent être très graves, allant  de simples atteintes rénales jusqu’à  l’éclampsie qui entraine souvent la mort. Mais pour le Docteur, cette  pathologie n’est pas une fatalité. « Il faudrait juste faire des visites prénatales régulières et  s’assurer que la tension artérielle est prise et qu’elle est dans limites de la norme  » conseille le Dr  Amenglé. 

Rappelons qu’il existe deux formes d’hypertension artérielle sur grossesse. Une hypertension gravidique qui apparait à partir de 18 semaines de grossesse et qui disparait lorsqu’elle prend fin et  une hypertension chronique qui est présente avant la grossesse. Sachant que cette pathologie  est la deuxième cause de mortalité maternelle au Cameroun après les hémorragies, Les pouvoirs publics devraient mettre davantage l’accent sur la prévention d’une pathologie qui pourrait être évitée.