Le 4 septembre, nous célébrons la Journée mondiale de la santé sexuelle, un moment clé pour rappeler l’importance du consentement et de l’autonomie sexuelle.
À l’occasion de cette célébration, l’Organisation mondiale de la santé rappelle que la santé sexuelle est un aspect central de la personne humaine tout au long de la vie. La sexualité comprend le sexe biologique, l’identité et le rôle sexuel, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction. La sexualité est vécue et exprimée sous forme de pensées, de fantasmes, de désirs, de croyances, d’attitudes, de valeurs, de comportements, de pratiques, de rôles et de relations. Alors que la sexualité peut inclure toutes ces dimensions, ces dernières ne sont pas toujours vécues ou exprimées simultanément. La sexualité est influencée par des facteurs biologiques, psychologiques, sociaux, économiques, politiques, culturels, éthiques, juridiques, historiques, religieux et spirituels.
La sexualité est un aspect central de la vie. La santé est un état dans lequel vous vous sentez bien, dans votre tête, dans votre corps. La santé sexuelle signifie que vous vous sentez bien dans votre sexualité. A tout niveau. À tout âge. Cet état ne peut être atteint que si les droits sexuels de l’ensemble de la population sont respectés.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, chaque jour, plus d’un million de personnes contractent une IST que l’on peut guérir. En 2020, l’OMS estimait à 374 millions le nombre de personnes ayant contracté l’une des quatre IST suivantes : chlamydiose (129 millions), gonorrhée (82 millions), syphilis (7,1 millions) et trichomonase (156 millions). D’après les estimations, plus de 490 millions de personnes vivaient avec un herpès génital en 2016 et 300 millions de femmes ont une infection à HPV, principale cause de cancer du col de l’utérus et de cancer anal chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. En outre, les estimations actualisées de l’OMS révèlent que 254 millions de personnes vivaient avec l’hépatite B en 2022. La santé sexuelle n’est pas seulement l’absence de maladie, mais un bien-être physique, mental et émotionnel. L’éducation sexuelle est cruciale pour prendre des décisions éclairées et responsables.
La santé sexuelle est un concept de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il est basé sur les droits humains qui concernent la sexualité : les droits sexuels. Le droit à la santé, tel qu’il figure dans les conventions internationales, s’étend également à la santé sexuelle et à la santé reproductive. « La santé sexuelle est un aspect central de la personne humaine tout au long de la vie ». La sexualité comprend le sexe biologique, l’identité et le rôle sexuel, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction. La sexualité est vécue et exprimée sous forme de pensées, de fantasmes, de désirs, de croyances, d’attitudes, de valeurs, de comportements, de pratiques, de rôles et de relations. Alors que la sexualité peut inclure toutes ces dimensions, ces dernières ne sont pas toujours vécues ou exprimées simultanément. La sexualité est influencée par des facteurs biologiques, psychologiques, sociaux, économiques, politiques, culturels, éthiques, juridiques, historiques, religieux et spirituels », explique l’Organisation mondiale de la santé.
La santé sexuelle sous-entend une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité de vivre des expériences sexuelles agréables, à moindre risque, sans contrainte, discrimination ni violence. La santé sexuelle s’occupe de thèmes qui touchent à l’intime, mais qui concernent aussi le collectif, le vivre ensemble.
En ce sens, la santé sexuelle fait partie des préoccupations de l’État et est intégrée aux politiques de santé publique. Sur la base du concept de l’OMS, la Commission fédérale pour la santé sexuelle (CFSS) a élaboré en 2015 une définition de la santé sexuelle pour la Suisse. Cette définition comprend les cinq domaines d’action suivants : Promotion, maintien et rétablissement de la santé sexuelle comme élément de la santé psychique (accès pour tout le monde, droits sexuels), Promotion, maintien et rétablissement de la santé reproductive (contraception, grossesse), Prévention, dépistage et traitement du VIH, d’autres infections sexuellement transmissibles et des infections de l’appareil génital (infections sexuellement transmissibles), Prévention et lutte contre la violence sexuelle (violence sexuelle) et Éducation sexuelle (éducation à la santé sexuelle) (éducation sexuelle).
Selon l’UNFPA, une bonne santé sexuelle et reproductive est un état de bien-être total sur le plan physique, mental et social, relativement à tous les aspects du système reproductif. Dans cet état, les personnes sont en mesure de profiter d’une vie sexuelle satisfaisante et sûre et ont la capacité de procréer et de décider si elles désirent le faire ou non, ainsi que quand et comment.
Pour préserver sa propre santé sexuelle et reproductive, il faut pouvoir accéder à des informations exactes et à la méthode de contraception sûre, efficace, abordable et acceptable de son choix. Toutes les personnes doivent être informées et habilitées à se protéger des infections sexuellement transmissibles. Lorsqu’elles décident d’avoir des enfants, les femmes doivent également pouvoir accéder aux services qui pourront les aider à vivre au mieux leur grossesse, à accoucher en toute sécurité et à mettre au monde un bébé en bonne santé.
E.S.N
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