Savon essingan Un purificateur corporel

Issus de son arbre « bubinga » dont les extraits d’écorces sont utilisés pour faire le « savon essingan », il est un idéal pour purifier l’organisme en cas de démangeaisons intimes et certaines imperfections corporelles.

Au Cameroun, l’écorce de cet arbre est hissée au rang de fétiche. Au coeur des croyances populaires, on parle même de produit « passe partout ». Par ailleurs, pour les peuple Ekang, appelé béti au Cameroun, Fan au Gabon et en guinée équatoriale, l’essingang est porteur de nombreux symboles dont ceux de la force et de la puissance.

Socle de la science des pygmées bakola bagyéli (sud Cameroun), le bubinga est considéré comme le plus grand arbre de leurs forêts du fait de sa fonction symbolique. Il est utilisé pour soigner les maladies d’ordre spirituel. Le culte des ancêtres se pratique au pied de cet arbre dont les feuilles, les écorces et les fruits sont utilisés dans les rituels.

En médecine traditionnelle, «  le savon essingan lutte efficacement contre les dartres, les mycoses de la peau la teigne, adoucit et embellit la peau », explique Monique une vendeuse de la place. Pour la vendeuse «  il suffit de se purger au moins deux fois par semaine pour purifier l’organisme de substances toxiques ».

Les utilisateurs de ce savon le sollicite pour son efficacité à nettoyer le ventre en cas d’indisposition où de ballonnements, certains pour nettoyer la peau de ces imperfections tels que les boutons disgracieux les taches noirs pour la peau, et d’autres l’utilisent plutôt pour les démangeaisons intimes.

« Les 3 premières purges soulage des démangeaisons intimes, dans le cadre de son usage externe il est idéal pour la plupart des enfants qui ont des problèmes de rouges fesses » explique le naturopathe, Dr. Temfack.

Que ce soit donc pour se laver ou effectuer une purge, le savon essingan s’utilise autant bien interne qu’externe en purifiant le corps de substances qui la présente sur son mauvais jour.

Danielle NGO NGEN Stg