
Le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF), la Pre Marie Thérèse ABENA ONDOA née OBAMA,
Le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF), la Pre Marie Thérèse ABENA ONDOA née OBAMA, a réagi avec la plus grande fermeté, publiant un communiqué radio-presse ce 4 juin 2025 pour dénoncer ces pratiques criminelles et appeler à une mobilisation générale pour protéger la jeunesse. La Ministre ABENA ONDOA a souligné l’importance de la collaboration et du civisme de tous les citoyens pour « barrer la voie à cette entreprise immorale de destruction de notre jeunesse et de propagation des maladies sexuellement transmissibles, y compris le VIH/SIDA, dans les familles. »
Le Cameroun est sous le choc suite à la révélation du site web « JEDOLO », une plateforme en ligne impliquée dans la pornographie et le proxénétisme, exploitant de très jeunes filles. Le communiqué du MINPROFF, signé par le Secrétariat Général et la Direction de la Promotion et de la Protection de la Famille et des Droits de l’Enfant, a mis en lumière une réalité glaçante : des filles à peine pubères sont recrutées et exploitées sexuellement par des adultes via cette plateforme. Le ministère qualifie ces actes de « grave violation des droits de l’enfant en général et ceux de la jeune fille en particulier ». Ces pratiques bafouent l’arsenal juridique national et international ratifié par le Cameroun, notamment le Protocole facultatif à la Convention relative aux Droits de l’Enfant concernant la Vente d’enfants, la Prostitution d’enfants et la Pornographie mettant en scène des enfants.
Madame la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, la Pre Marie Thérèse ABENA ONDOA née OBAMA, a exprimé son indignation et a fermement condamné cette « dérive criminelle ». Elle a saisi cette occasion pour lancer un appel vibrant aux parents, les invitant « à plus de vigilance, de communication et de proximité avec leurs enfants, ainsi qu’à une meilleure présence dans la vie de ces derniers. » Un rappel essentiel de la responsabilité parentale face aux dangers du monde numérique.
Face à l’ampleur de cette menace, le MINPROFF a confirmé que « les services compétents de l’État ont été saisis. » L’objectif est double et clair : « d’une part, de fermer ce site, et d’autre part, d’en identifier les promoteurs et les traduire devant les instances judiciaires, afin qu’ils répondent de leurs actes. » Cette action déterminée vise à traduire en justice les responsables de ces abominables pratiques. Le gouvernement camerounais adopte une politique de « Tolérance Zéro » face à l’exploitation sexuelle des mineures en ligne.
Le ministère a également lancé un appel crucial aux victimes et aux survivantes de ces actes, les encourageant à fournir toute information susceptible de permettre une interpellation rapide des auteurs. Pour ce faire, la Ligne Verte d’assistance aux enfants, le 116, ainsi que les numéros 222 23 25 50 et 222 22 61 74 sont mis à disposition du public.
La Ministre ABENA ONDOA a souligné l’importance de la collaboration et du civisme de tous les citoyens pour « barrer la voie à cette entreprise immorale de destruction de notre jeunesse et de propagation des maladies sexuellement transmissibles, y compris le VIH/SIDA, dans les familles. »
Ce combat contre l’exploitation des jeunes filles n’est pas l’apanage du gouvernement seul. Ainsi, il exige une mobilisation générale de toute la société. C’est pourquoi le MINPROFF lance un appel vibrant à chaque segment de la population, soulignant le rôle indispensable de chacun dans cette croisade : Parents, soyez plus présents dans la vie de vos enfants, Jeunes, restez vigilants et refusez toute forme de compromission et les Citoyens, dénoncez tout acte ou site suspect ! »
L’éducation, la sensibilisation et la vigilance collective demeurent les armes les plus puissantes pour contrecarrer ces pratiques immorales qui menacent nos enfants, nos familles et l’avenir même de la nation. L’affaire « JEDOLO » met en lumière l’urgence d’une action concertée et d’une vigilance accrue de toute la société pour protéger la jeunesse camerounaise face aux dangers du numérique.
E.S.N