Vetsympo-Cameroun 2024 : 400 professionnels vétérinaires imprégnés à l’entrepreneuriat
Les formations vétérinaires doivent être adaptées aux besoins du marché, en privilégiant les compétences pratiques et l’entrepreneuriat. Il faut encourager la création d’entreprises vétérinaires, notamment en milieu rural, en facilitant l’accès au crédit et en offrant un accompagnement technique. Il faut investir dans les infrastructures vétérinaires publiques et renforcer les services vétérinaires d’État, renforcer les contrôles et les sanctions à l’encontre des praticiens non qualifiés, soutenir la recherche vétérinaire pour améliorer la connaissance des maladies animales et développer de nouvelles méthodes de diagnostic et de traitement.
Le ministre d’État, ministre de l’enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo, en présence du ministre de l’Elevage, des pêches et des industries animales (MINEPIA), Dr Taïga, a présidé ce 1er août 2024, la cérémonie officielle d’ouverture de la 1ère édition du symposium vétérinaire sur le thème : « Promouvoir l’excellence en médecine vétérinaire en transformant l’enseignement vétérinaire pour un avenir durable ».
Le secteur vétérinaire au Cameroun, tout comme dans de nombreux pays en développement, est confronté à des défis complexes. Parmi ceux-ci, la question du chômage des jeunes Vétérinaires est particulièrement préoccupante. Ce paradoxe, qui oppose une formation souvent de qualité à des difficultés d’insertion professionnelle, était au cœur des échanges qui ont meublé les ateliers de la cérémonie d’ouverture de la 1ère édition du Symposium vétérinaire de Yaoundé sur le thème : « Promouvoir l’excellence en médecine vétérinaire en transformant l’enseignement vétérinaire pour un avenir durable ». « Ce thème illustre notre engagement à renforcer les liens entre les institutions d’enseignement vétérinaire et les praticiens de terrain. » « Notre objectif est de favoriser une meilleure adéquation entre la formation et les besoins du marché du travail, et de promouvoir un système d’éducation vétérinaire d’excellence aux normes internationales », explique le Pr Henriette Adjia Zangue, directeure de l’École des sciences et de médecine vétérinaires de l’université de Ngaoundéré.
Le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo, en présence du ministre de l’Elevage, des pêches et des industries animales (MINEPIA), Dr Taïga, qui a présidé ce 1er août 2024, la cérémonie officielle d’ouverture, au palais des congrès de Yaoundé, devant plus de 400 professionnels vétérinaires du Cameroun. Le Pr Henriette Adjia Zangue, directeure de l’École des sciences et de médecine vétérinaire de l’université de Ngaoundéré, a prononcé le discours inaugural. Le Symposium vétérinaire est une initiative visant à encourager l’excellence dans la communauté vétérinaire. Vetsympo-Camer voudrait offrir un cadre privilégié d’échanges pour favoriser le dialogue et la formation continue des professionnels de la santé et de la production animale.
Durant ces trois jours de conférences, d’ateliers et de discussions, les vétérinaires auront l’occasion d’explorer de nombreuses facettes de la profession vétérinaire. « Nous avons veillé à ce que le programme soit riche, dense et diversifié, et que l’accueil soit riche à la hauteur de vos attentes. » « Nous espérons que chaque session soit une source d’inspiration et une opportunité d’apprentissage, de partage et de création de nouvelles synergies », explique la directeure de l’École des sciences et de médecine vétérinaires de l’université de Ngaoundéré, directeur de l’École des sciences et de médecine vétérinaires de l’université de Ngaoundéré.
Un secteur vétérinaire faible entrave le développement de l’élevage et de la production animale. « Le chômage est réel parce que le Cameroun a beaucoup d’ingénieurs vétérinaires, mais très peu sont qualifiés. » Très peu ont ce qu’il faut pour affronter le monde de l’emploi. Quand nous observons le faible niveau de performance de ceux qui sortent de l’école aujourd’hui, ils ne sont pas compétitifs sur le marché de l’emploi. Du coup, c’est difficile pour eux de trouver de l’emploi. Ce décalage s’explique par la qualité de la formation à la base. Beaucoup se forment pour avoir le diplôme et non pour acquérir les compétences. « Le médecin vétérinaire, c’est d’abord le contact avec les fermiers et non la bureaucratie », explique Taboumda Evarist vétérinaire. Le problème se pose au niveau de l’efficacité du médecin vétérinaire. Beaucoup de médecins vétérinaires ne sont pas efficaces dans les fermiers.
Les formations vétérinaires doivent être adaptées aux besoins du marché, en privilégiant les compétences pratiques et l’entrepreneuriat. Il faut encourager la création d’entreprises vétérinaires, notamment en milieu rural, en facilitant l’accès au crédit et en offrant un accompagnement technique. Il faut investir dans les infrastructures vétérinaires publiques et renforcer les services vétérinaires d’État, renforcer les contrôles et les sanctions à l’encontre des praticiens non qualifiés, soutenir la recherche vétérinaire pour améliorer la connaissance des maladies animales et développer de nouvelles méthodes de diagnostic et de traitement.
Le chômage des vétérinaires au Cameroun est un problème complexe qui nécessite une approche multidisciplinaire. En combinant des mesures de formation, d’appui à l’entrepreneuriat, de renforcement des infrastructures et de lutte contre le secteur informel, il est possible d’améliorer l’insertion professionnelle des vétérinaires et de contribuer au développement du secteur de l’élevage au Cameroun. « Nous ne sommes pas au courant de ce que les vétérinaires sont en train de faire et qui sont les vétérinaires ». Ce que nous cherchons avec ce symposium, c’est de faire assoir autour de la table les paras vétérinaires, les étudiants, les scientifiques, les chercheurs et même aussi les écoles vétérinaires pour qu’ensemble nous puissions voir quels sont déjà ce que nous pouvons utiliser pour pouvoir impacter le pays d’une part et d’autre part, par rapport à la nouvelle loi d’orientation : université-entreprise. « Il faudrait que le vétérinaire puisse se positionner d’une part et d’autre part, il faudrait aussi que les étudiants que nous formons, qu’à la fin, ils ne soient pas des chômeurs, mais des entrepreneurs », explique le Pr Henriette Adjia Zangue.
Vetsympo-Camer 2024 est plus qu’un simple rassemblement, c’est un forum pour façonner l’avenir de la profession vétérinaire au Cameroun. « Nous sommes convaincus que cet événement contribuera à renforcer la cohésion au sein de notre communauté et à ouvrir de nouvelles perspectives ».Un symposium annuel pour promouvoir l’enseignement vétérinaire, la formation continue, partager l’innovation et les meilleures pratiques en médecine vétérinaire. Développement professionnel continu : Offrir un forum qui rassemble les vétérinaires et leur permet d’améliorer leurs connaissances et leurs compétences par le biais d’ateliers et de séminaires. Collaboration interdisciplinaire : Promouvoir la collaboration entre les écoles vétérinaires, les autres disciplines de soins de santé et les industries concernées afin de favoriser des approches holistiques de la santé animale et de la santé publique, and showcase and discuss innovative.
Améliorer les stratégies éducatives et l’assurance qualité : Explorer les méthodes d’enseignement et d’apprentissage novatrices susceptibles de mieux préparer les étudiants en médecine vétérinaire aux défis modernes, ainsi que les mécanismes d’assurance qualité visant à garantir les normes éducatives les plus élevées dans les programmes de médecine vétérinaire.
Développement des programmes d’études : Discuter et partager des idées sur la conception des programmes, y compris l’intégration de sujets émergents tels que l’approche Une Seule Santé, la préparation et la réponse aux situations d’urgence en santé animale et les technologies de l’information. Collaboration interdisciplinaire : Promouvoir la collaboration entre les écoles vétérinaires, les autres disciplines de soins de santé et les industries concernées afin de favoriser des approches holistiques de la santé animale et de la santé publique. Partage des meilleures pratiques et vitrine de l’innovation : Encourager le partage de pratiques et d’expérience vétérinaire réussie entre professionnels et présenter et discuter des technologies, des traitements et des approches innovantes en médecine vétérinaire.
Elvis Serge NSAA