N’Gaoundéré : L’alerte contre le choléra activée

C’est la teneur d’une déclaration du rapporteur de la commission santé de l’édition 2023 des jeux universitaires. Les dispositions sont d’ores et déjà prises pour contrer la contagion.
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Entrée principale de l’Université de Ngaoundéré

Après les cas confirmés de l’épidémie dans certains Districts de santé de Yaoundé et compte tenu de la participation aux Jeux universitaires des institutions issues de la ville de Yaoundé, l’institution de Dang qui accueille les Cop’s s’active déjà à faire de ces jeux, une compétition sans choléra. Selon le docteur Samuel Mbozo’o, Médecin Chef du Centre Médico-Social de l’Université de Ngaoundéré, son équipe sera sur le terrain pour maintenir les sites de la compétition assainis afin de limiter au maximum la survenu des cas. Selon lui, les mesures sont en train d’être prises pour sécuriser au plan sanitaire les différents dortoirs où seront logés les athlètes et même ceux des encadreurs. « Nous avions déjà prévu dans notre plan d’action de nombreux points de lavage des mains. Nous allons y intégrer l’éducation, la sensibilisation et la communication des participants, le personnel de soin mais aussi l’ensemble des manipulateurs des denrées alimentaires », indique-t-il.

Bien plus, l’assainissement ne sera pas de mise pendant ces dix jours de compétition intense. « Tout l’accent portera sur l’hygiène, la disponibilité des points de lavage des mains et l’encouragement à consommer les aliments correctement lavés et l’eau potable », conclue le médecin. Lors de la visite du président du comité local d’organisation de cette 23ème édition des Jeux Universitaires Ngaoundéré 2023, le 18 avril dernier sur le site, le constat fait est qu’il manque des toilettes pour les plus de 4000 compétiteurs et les plus de 5000 visites par jour.

Saison des pluies

L’université hôte, a, moins d’une semaine pour doter les différents sites des toilettes en nombre suffisant pour ce besoin biologique. S’il est vrai que les annonces ont été faites allant dans ce sens depuis des années, l’on est loin de cette disponibilité pour les étudiants. Les toilettes existantes sont non seulement insalubres, mais sont envahies par la broussaille. Pour éviter les cas d’importation du vibrion cholérique, des check-points devront aussi être installés aux entrées de la ville de Ngaoundéré et surtout au niveau de l’entrée principale de l’Université. Le renforcement du dispositif d’hygiène est plus que jamais d’actualité, en ce début de saison des pluies dans le château d’eau.

Jean Besane Mangam

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