Campagne de chimio-prévention du paludisme dans le Nord Environ 400.000 enfants traités au 1er cycle

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La campagne est effective dans la région depuis le 21 juin 2024. Les 15 districts de santé concernés affichent des résultats qui témoignent de l’atteinte des objectifs généraux. Actuellement la campagne s’inscrit dans son 2ème cycle.

 

Depuis le 21 juin dernier, la région du Nord mène la traditionnelle campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier. L’objectif étant celui de renforcer le système immunitaire des enfants contre le paludisme et la période choisie pour cette campagne doit être corollaire à une période où il y’a une forte transmission du paludisme. La cible concerne les enfants de 3 à 59 mois. L’activité s’est déployée à travers les 15 districts de santé de la région pour la distribution des plaquettes de médicaments aux enfants. La distribution se fait par cycle et au total 5 cycles sont programmés. Et chaque cycle est séparé d’un autre d’une durée de 28 jours. Et actuellement, tous les districts de santé ont déjà terminé avec le 1er cycle. D’autres sont entrés dans le 2ème cycle.

Le programme de distribution des plaquettes de médicaments aux enfants par district est orienté comme suit : 13 districts de santé auront au total 4 cycles et les 2 autres districts de santé de Pitoa et de Mayo-oulo auront 5 cycles. Cette différence se justifie par le fait que Pitoa et Mayo-oulo enregistrent un taux élevé de transmission du paludisme par rapport aux autres districts de santé. Chaque cycle correspond à la prise de médicaments pendant 3 jours successifs. Les médicaments antipaludiques empêchent ainsi le développement du plasmodium.

Le déploiement sur le terrain des agents de santé communautaire polyvalents et des agents distributeurs rassurent la supervision régionale. Les informations et les résultats remontés augurent la réussite ; car le but est aussi de donner à tous les enfants cibles les médicaments. De ménages en ménages, ces agents distribuent les médicaments, donnent des conseils aux parents et réfèrent également des cas qui méritent une attention particulière. Les parents rencontrés ne se plaignent de rien et affirment bien comprendre les instructions qui leur sont données. Cette synergie qui fait appel aux parents se porte plutôt bien. La lutte contre le paludisme est renforcée, l’implication des parents  est une force majeure. C’est la confiance qui se dessine. Et la coordination régionale espère beaucoup en elle, la confiance placée sur les parents. La campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier se poursuit jusqu’au mois d’octobre. Le plaidoyer pour tous les acteurs de santé, c’est la contribution et la participation sans faille de tous pour préserver la santé des enfants et de repousser aussi le paludisme.

Par Marcus DARE

 

 

Réaction

« Globalement, la cible, les enfants de 3 à 59 mois dans tous les districts de santé a été atteinte.»

Dr Djele Sali, Coordonnateur régional de lutte contre le paludisme dans le Nord

La compagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier continue. Le premier cycle a débuté le 21 juin et le 2ème cycle a commencé le 19 juillet et les districts concernés par cette campagne ont fini ce dimanche et les autres qui continuent avec l’activité en routine vont continuer jusqu’au 25 juillet. Aux termes de l’évaluation que nous avons tenu, il ressort que ces activités sont en train d’être menées sur le terrain de la bonne façon bien que  la supervision tant au niveau de la région qu’au niveau du district a pu corriger afin qu’on ait une campagne de qualité. Globalement, la cible des enfants de 3 à 59 mois dans tous les districts de santé a été atteinte. Pour les chiffres en termes de pourcentage, on attend l’exhaustivité mais pour l’instant en se référant aux données collectées mais qui n’ont pas encore été saisies nous indiquent que les objectifs sont largement en train d’être atteints. Nos difficultés concernent le plus souvent les intempéries. Nous avons des inondations qui empêchent les agents de traverser pour couvrir de façon géographique tous les sites. Nous avons aussi les difficultés de couverture de réseau ; il faut dire que c’est chaque chef de l’air avec son agent de saisi qui saisit les données pour que ces données  soient transférées dans le DH2. Ce sont des contraintes avec lesquelles nous travaillons et c’est une habitude.

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