Le troisième œil : Quand la spiritualité rencontre la science

Yaoundé, le 5 octobre dernier, a accueilli un événement unique en son genre. La Fondation Ciel, sous l’impulsion du Pr Emmanuel Eroumé A Egom, a organisé un séminaire consacré à un sujet aussi fascinant que complexe : l’exploration des liens entre la conscience spirituelle et la perception physique. « Au-delà de la perception : explorer l’intersection entre la psychose, le mysticisme et les expériences spirituelles » tel était le thème de cette journée de réflexion. Le Pr Eroumé A Egom, cardiologue de renom et fondateur de la Fondation Ciel, a souligné l’importance de ne pas occulter la dimension spirituelle de l’être humain dans le domaine de la santé.

Le Pr Emmanuel Eroumé A Egom et sa Fondation Ciel ont une nouvelle fois bousculé les certitudes en organisant un séminaire inédit sur l’intersection entre la spiritualité et la santé mentale. En explorant les liens entre le troisième œil, la psychose et les expériences mystiques, cette rencontre a suscité un débat passionnant sur les frontières floues entre le visible et l’invisible. « Les médecins devraient être éduqués dans la spiritualité », a-t-il affirmé, « car toute maladie a une origine spirituelle et l’être humain est d’abord spirituel avant d’être physique.

Au cœur des débats, le troisième œil a été largement évoqué. Symbole de la clairvoyance et de l’intuition, il a été souvent associé à des expériences mystiques et spirituelles. Pour le Pr Eroumé A Egom, le troisième œil est une réalité, une “lampe intérieure” dont l’intensité varie selon notre degré de connexion spirituelle. « L’être transcendant a la capacité de percevoir des choses cachées dans le monde invisible », a-t-il expliqué. « Pour éveiller ce troisième œil, il faut cultiver des pensées positives et transcender les négativités ».

La science et la spiritualité : une réconciliation possible ?

Si la médecine traditionnelle a tendance à réduire les expériences mystiques à des phénomènes pathologiques comme la psychose ou la schizophrénie, le Pr Eroumé A Egom plaide pour une approche plus nuancée. Selon lui, la science devrait s’ouvrir à l’étude de la spiritualité et intégrer ses dimensions dans la recherche. « Nous en tant que chercheurs, nous n’aimons pas l’inconnu », a-t-il souligné. Il est temps de sortir des sentiers battus et d’explorer de nouvelles voies.

L’intégration de la spiritualité dans la prise en charge des patients reste un défi majeur. Les concepts de conscience spirituelle, de troisième œil et d’expériences mystiques sont encore largement méconnus et souvent stigmatisés dans le milieu médical. Cependant, la Fondation Ciel, à travers ses séminaires et ses actions, contribue à faire évoluer les mentalités et à ouvrir de nouvelles perspectives. Le prochain séminaire, qui marquera le premier anniversaire de la fondation, s’annonce tout aussi riche en enseignements.

La spiritualité est comme une lampe qui éclaire l’être humain, et le troisième œil comme un interrupteur à intensité variable alors nous sommes tous nées avec cette lumière intérieure. Son intensité varie en fonction de notre propulsion dans la dimension spirituelle. L’être transcendant a la capacité de percevoir des choses cachées dans le monde invisible, alors pour éveiller le troisième œil, c’est une grâce de l’être transcendant. La première chose à faire est de transgresser toutes pensées négatives et embrasser des pensées constructives qui nourrissent l’âme. Notons que la médecine explique le troisième œil, comme une psychose, une démence, une schizophrénie. Au cours de ce séminaire, deux emblèmes ont été mis en exergue afin d’explorer les frontières entre la perception et la spiritualité : le troisième œil pour la spiritualité et la psychose pour la perception physique.

Le séminaire organisé par la Fondation Ciel a mis en lumière l’importance de ne pas dissocier la santé physique et la santé spirituelle. En explorant les frontières entre la science et la spiritualité, cette rencontre a ouvert de nouvelles pistes de réflexion et a suscité un débat passionnant. Il reste encore beaucoup à faire pour intégrer la dimension spirituelle dans la prise en charge des patients, mais les initiatives comme celle de la Fondation Ciel sont des pas importants dans la bonne direction.

Gisèle NDAO Stg

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