Adamaoua: La region face à la pénurie de médecins anesthésistes.
La Journée mondiale de l’anesthésie célébrée hier, 16 octobre met en lumière le travail des anesthésistes dans le système des soins dans les hôpitaux. Cependant, dans la région de l’Adamaoua, les médecins anesthésistes sont de plus en plus rares, et sont ”remplacés’‘ par des infirmiers anesthésistes et des médecins généralistes.
Dans la région de l’Adamaoua, la célébration de la Journée mondiale de l’anesthésie ce 16 octobre prend une tournure particulière. En effet, la région fait face à un manque de médecins anesthésistes, mettant en péril la sécurité des patients.
Le seul médecin anesthésiste présent dans la région a été récemment affecté au Centre Hospitalier Régional, mais n’a pas encore pris ses fonctions. Les hôpitaux locaux doivent donc se débrouiller avec les infirmiers anesthésistes, qui font de leur mieux pour pallier l’absence de médecins spécialistes.
L’anesthésie reste peu connue pour certains habitants de la ville de Ngaoundéré. ”Je n’ai jamais eu à faire à un anesthésiste mais je sais que c’est une spécialité qui existe dans nos hôpitaux” dit Alain, habitant de Ngaoundéré. Moussa, un autre habitant relève que ”l’anesthésiste est un personnel de santé qui travaille dans les blocs opératoires, mais ce sont des gens qu’on ne connait pas trop” dit-il. En fait, l’anesthésiste-réanimateur est un spécialiste de la santé dont le rôle consiste à faire endormir les patients lors d’une intervention chirurgicale pour leur éviter de souffrir. Puis il les surveille jusqu’au réveil et les soulage des douleurs post-opératoires.
Malgré nos efforts pour entrer en contact avec les infirmiers anesthésistes, nous n’avons pas réussi à obtenir leur témoignage. Cependant, il est évident que la situation est préoccupante et nécessite une attention urgente des autorités sanitaires.
La Journée mondiale de l’anesthésie est ainsi l’occasion de sensibiliser le public à l’importance de l’anesthésie dans les soins médicaux. Cependant, dans la région de l’Adamaoua, c’est le manque de médecins anesthésistes qui prend le devant de la scène. Ces derniers sont ”suppléer” par les infirmiers spécialisés en anesthésie réanimation.
Les regards restent rivés sur les autorités pour des mesures rapides pour résoudre ce problème et garantir la sécurité des patients dans la région.
Jean Besane Mangam
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