Mbouo-Bandjoun : Les formateurs régionaux du PEV à l’école de la Communication Interpersonnelle

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Pendant 4 jours, le Centre Climatique de Bandjoun dans le Koung-Khi, a servi de cadre à la formation en communication interpersonnelle en matière de Vaccination pour venir à bout des réticences enregistrées sur le terrain. Lesdits travaux se sont tenus du 21 au 24 Janvier 2025.

Ces travaux de 4 jours ont été organisés par le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef), en collaboration avec le Programme Élargi de Vaccination et l’association Building Capacities for Better Health in Africa. L’objectif de cette formation était de capaciter les formateurs régionaux, en connaissances, attitudes et compétences en communication interpersonnelle pour la vaccination. C’est-à-dire, leur fournir, les bons rudiments pour une communication efficiente et efficace avec les populations cibles des vaccinations.

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Les chefs de districts de santé, les points focaux communication et quelques autres partenaires ont été formés pour mieux outiller à leur tour les agents de première ligne, communément appelés agents de terrain et les majors de vaccination quant au climat, comportement et termes à adopter face à la population cible (personnes qui s’occupent des enfants) ou dans les communautés pour une adhésion massive aux vaccins. On peut citer entre autres Comment communiquer efficacement avec la cible quelle que soit sa charge de travail ou la durée de l’interaction ; montrer du respect, de l’empathie et une écoute quelle que soit la religion ou l’origine ethnique ; expliquer les bénéfices des différents vaccins et décrire les possibles effets secondaires et la conduite à tenir en cas de survenue, enfin encourager les cibles à poser des questions et y répondre de manière claire et appropriée à celes-ci.

La communication interpersonnelle joue à juste titre, un rôle essentiel pour l’amélioration de la couverture vaccinale. Les échanges ont permis d’évaluer les défis du Programme Élargi de Vaccination au Cameroun et les participants ont été édifiés sur les réponses à donner à la mésinformation et la désinformation concernant la vaccination et les vaccins surtout dans la lutte contre les maladies des enfants évitables par la vaccination.

Réactions

KEUMOE Jean, Facilitateur BCH Africa

«Il s’agissait d’un atelier de formation, des formateurs régionaux pour la vaccination. Les formateurs étaient les chefs de Districts de santé et il y en avait 4, Mbouda, Dschang, Foumban et Mifi, qui devront former ceux qu’on appelle les agents de première ligne (les agents de terrain) qui sont en contact direct avec la population. Au cours de cet atelier, ils ont fait des jeux de rôle, des simulations de situations qu’ils pourraient rencontrer sur le terrain. Nous leur avons appris des techniques de communication. Comme stratégie pour venir à bout des réticences des populations à la vaccination, nous leur avons conseillé de passer d’une approche présomptive à celle participative. C’est-à-dire, aller sur le terrain, organiser des dialogues communautaires avec les populations, accueillir leurs attentes, leurs problèmes et pouvoir répondre à ceux-ci sans idées préconçues. Au regard de ce qu’ils ont produit pendant ces 4 jours, au vu de la montée en puissance de leurs performances, nous sommes sereins et certains que sur le terrain tout devrait aller. »

Lambert ENOW, Logisticien PEV au District de Santé de la Mifi

« A l’issue cette formation, nous avons acquis des nouvelles techniques qui vont nous permettre de capaciter aussi les majors de vaccination lors des causeries éducatives pour pouvoir inciter la population à adhérer massivement à la vaccination. Nous avons fait des différences avec la communication interpersonnelle et la communication de groupes. Comme vous le savez, la communication qui est la clé du tout. Vous savez, les réticences à la vaccination dans la communauté sont quelquefois dues à la mauvaise ou à la désinformation, ou aux fausses rumeurs, raison pour laquelle nous disons qu’elle a été démystifiée pour les participants. Nous sentons donc prêts pour que d’ici les jours à venir, tout change lors des causeries, dans les formations sanitaires, que ce soit lors des campagnes de sensibilisation ou de vaccination. »

Richard RAYANG T., Chef d’appui en Santé Communautaire BCH Africa

« Notre mission à BCH est celle de renforcer les capacités en communication interpersonnelle. Nous avons commencé à Ebolowa du 26 au 30 décembre 2024. Concernant cette mission, nous avons 4 régions pilotes à savoir : l’Extrême-Nord, le Centre, le Littoral et l’Ouest. Arrivés au terme de la formation entamée dans la région de l’Ouest le 21 janvier et qui s’achève ce 24 janvier, nous sommes heureux de voir les participants mettre en pratique les acquis, de voir ceux-ci évoluer normalement. Notre mission c’est donc de les accompagner ; et nous ne nous arrêtons pas là, nous allons continuer à les soutenir jusqu’au

Adèle BITGA

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