Gabon, une journée scientifique sur le paludisme

Paludisme, au lendemain de la célébration de la journée dédiée à cette maladie, la communauté scientifique s’est réuni à l’Université des sciences de la santé à l’effet de présenté les travaux réalisés dans le cadre de la lutte contre le paludisme. C’était en présence du recteur de l’Université Internationale de Libreville le Professeur Jacques François Mavoungou président du jury.

Animer par le professeur et vice recteur de l’Université des sciences de la santé Marielle Bouyou Akotet, ce sont 4 travaux réalisés sur le paludisme par différents acteurs de la santé qui ont été présentés devant le jury et les étudiants en médecine.<<J’ai présenté les travaux portant sur l’adaptation des anophèles en milieu urbain notamment en Afrique centrale nous avons fais une étude sous-régionale, qui nous a permis d’avoir une vision plus large et au delà du Gabon. Donc au sortir de cette étude il ressort que les gîtes laveres qu’on retrouve dans le milieu urbain sont des gîtes d’origine entropique, et pour cela il est urgent pour chaque citoyen de s’investir dans l’hygiène et l’assainissement de son milieu naturel afin de chasser ce gîtes laveres c’est déjà une première solution pour lutter efficacement contre le paludisme.>> A laissé entendre le Dr Neil Michel Longo Pendy donc les travaux se sont effectués dans les villes de Libreville, Douala au Cameroun, Bangui en Centrafrique, et Brazzaville au Congo.

Pour sa part, le professeur Jacques François Mavoungou président du jury s’est dit satisfait de cet engouement des chercheurs dans la lutte contre le paludisme au Gabon.<<Des jeunes chercheurs gabonais viennent de démontré leur intérêt pour la lutte contre le paludisme. Les travaux qu’ils ont présenté sont assez satisfaisant du faite qu’ils explorent tout les secteurs de la maladie notamment sur le plan écologique, sur le plan entomologique, sur le plan biologique, ce qui sous entend qu’il faut élaborer des nouvelles stratégies pour la lutte contre le paludisme. Et c’est ce que nos jeunes chercheurs ont démontré.>> A-t-il expliqué.

Rappelons que chaque année, le paludisme fait plus de 400 000 morts, et la majorité des victimes sont en Afrique, notamment chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Le paludisme demeure toujours un problème majeur de santé publique au Gabon.
Selon un rapport de l’Alliance des Dirigeants Africains contre le Paludisme, publié en 2021, la population entière du Gabon court un risque élevé de contraction du paludisme. Les nombres annuels déclarés s’élevaient à 142 848 cas de paludisme et près de 314 décès en 2019. Pour lutter contre ce fléau, plusieurs activités ont déja été menées par le PNPL à l’encontre des populations de Libreville et d’Owendo. Il s’agit de caravanes médicales, d’ateliers de formations et de recyclage visant à sensibiliser sur les conséquences de cette maladie.
Saint Clair kengue