Ce chiffre est du Groupe Technique Régional de lutte contre cette pandémie. Il célébrait le 09 décembre dernier, les activités de lutte contre maladie par une marche sportive de sensibilisation dans les artères de la ville de Ngaoundéré.
”Le but recchercché est de faire comprendre à la population que le Vih n’est pas fini, que dans notre région, il est certes en baisse mais le Vih continue à faire des ravages”. Cette déclaration de la coordonnatrice du groupe technique régional de lutte contre le sida dans l’Adamaoua, docteur Nga Sylvie Marie Anne, traduit à souhait la circulation du VIH au sein de la communauté. Une circulation qui interpelle et amène les différents acteurs à intensifier de nouveau la sensibilisation. ”Nous devons faire quelque chose.Nous devons s’attendre à ce que tout soit décentralisé. On est en train de faire la promotion des services dispensés aux patients”.
Selon Mahamat Mayo du Recap+, il faut tout mettre en œuvre pour rompre la chaîne de la transmission. ”si nous prenons les médicaments et que la charge virale est indétectable, à 95% on ne peut plus infecter. C’est sur ce point que nous sommes mainteant, nous sensibilisons les gens avec des témoignages. Décentralisaton des unités”, dit-il.
A en croire les acteurs impliqués dans la lutte contre cette maladie, les actions seront menées beaucoup dans les communautés afin de limiter au maximum la courbe de contamination. La marche sportive de sensibilisation était une occasion de rappeler aux populations que les dernières pandémies comme celle du covid-19 ne doivent pas faire oublier les bonnes habitudes en matière de protection. Le VIH continue de circuler et la meilleure arme pour sa luttte reste, selon le groupe technique régional, l’utilisation des préservatifs et surtout l’abstinence.
Jean Besane Mangam