Le secrétaire général du ministère des Forêts et de la Faune, Joseph Nyongwen, a lancé ce 12 décembre 2024, à Yaoundé, un projet pour renforcer les capacités des pays à contribuer à des systèmes agroalimentaires sains et durables. Ce projet, financé par la FAO, vise à identifier les aliments et systèmes forestiers à fort potentiel pour améliorer la sécurité alimentaire, la nutrition et la biodiversité.
Le secrétaire général du ministère des Forêts et de la Faune, Joseph Nyongwen, a lancé ce 12 décembre 2024, à Yaoundé, un projet pour renforcer les capacités des pays à contribuer à des systèmes agroalimentaires sains et durables
Face à une insécurité alimentaire croissante, le Cameroun explore de nouvelles pistes. Le pays lance un projet ambitieux visant à valoriser ses ressources forestières pour renforcer la sécurité alimentaire et préserver la biodiversité. Une initiative qui pourrait révolutionner les systèmes agroalimentaires locaux.
L’atelier de lancement de projet, qui a eu lieu à Yaoundé, a réuni des représentants du gouvernement, des experts de la FAO et des organisations de la société civile. Le secrétaire général du Ministère des Forêts et de la Faune, Joseph Nyongwen, a ouvert l’atelier en soulignant l’importance de ce projet pour le Cameroun et les pays participants. « Le projet que nous lançons aujourd’hui est un pas important vers la réalisation des objectifs de développement durable, notamment l’objectif 2.3 qui vise à promouvoir la production, la conservation et l’utilisation durable des produits forestiers non ligneux », a déclaré Joseph Nyongwen.
« Je voudrais remercier le MINFOF d’avoir coorganisé l’atelier régional sur les systèmes agroalimentaires basés sur la forêt Définir les priorités en matière d’utilisation durable des aliments forestiers en Afrique, qui a eu lieu en juin cette année », a déclaré le représentant de la FAO, Sven Walter, senior forestry officer. Cet atelier, comme ce projet et d’autres initiatives structurantes, aide à identifier des déclencheurs pour libérer le plein potentiel des forêts pour contribuer à une transition vers des systèmes agroalimentaires et une bioéconomie durables.
Le projet vise à identifier les aliments et systèmes forestiers à fort potentiel contribuant à améliorer la sécurité alimentaire, la nutrition et la biodiversité, avec un focus sur les produits forestiers non ligneux végétaux. Il proposera également des initiatives pour mettre en échelle la contribution des aliments forestiers et d’autres produits forestiers non ligneux aux systèmes agroalimentaires. « Le projet nous permettra d’actualiser les données sur les PFNL d’une manière générale, d’améliorer les informations sur l’aspect nutritif de ces produits—un aspect encore partiellement négligé, et d’identifier des opportunités pour la mobilisation de ressources, » a déclaré Joseph Nyongwen. Le projet n’est pas uniquement mis en œuvre au Cameroun, mais également dans les pays de l’Amérique Latine, de l’Asie et du Pacifique. Il permettra de mettre les résultats du projet dans une perspective globale et de tirer des conclusions techniques et politiques qui pourraient être discutées aux niveaux de la FAO et ses membres.
Dans le cadre de ce projet, le représentant de la FAO, Sven Walter, senior forestry officer, a souligné l’importance de ce projet pour le Cameroun et les pays participants. « C’est un vrai plaisir et honneur pour moi de participer à cet atelier de lancement du projet structurant et global, portant sur le renforcement des contributions forestières aux systèmes agroalimentaires sains et durables au niveau du Cameroun », a-t-il déclaré. Le projet vise à identifier les aliments et systèmes forestiers à fort potentiel contribuant à améliorer la sécurité alimentaire, la nutrition et la biodiversité, avec un focus sur les produits forestiers non ligneux végétaux. Il proposera également des initiatives pour mettre en échelle la contribution des aliments forestiers et d’autres produits forestiers non ligneux aux systèmes agroalimentaires.
Au Cameroun, le projet appuie la mise en œuvre du Plan National de Développement des Produits Forestiers Non Ligneux. « Le projet nous permettra d’actualiser les données sur les PFNL d’une manière générale, d’améliorer les informations sur l’aspect nutritif de ces produits—un aspect encore partiellement négligé, et d’identifier des opportunités pour la mobilisation de ressources », a déclaré Sven Walter, senior forestry officer. Le projet n’est pas uniquement mis en œuvre au Cameroun, mais également dans les pays de l’Amérique Latine, de l’Asie et du Pacifique. Il permettra de mettre les résultats du projet dans une perspective globale et de tirer des conclusions techniques et politiques qui pourraient être discutées aux niveaux de la FAO et de ses membres.
Le lancement de ce projet est un pas important vers la réalisation des objectifs de développement durable. Nous sommes convaincus que ce projet contribuera à améliorer la sécurité alimentaire, la nutrition et la biodiversité dans nos pays. Nous remercions la FAO pour son soutien, et nous sommes convaincus que ce projet sera un succès.
Elvis Serge NSAA
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