Dans un bulletin rendu public en début d’année 2024, la direction de la promotion de la santé dresse le bilan du premier trimestre et semestre de l’année 2023.
Il est troisième des dix-sept objectifs de développement durable ; « bonne santé et bien-être » ; Le Cameroun s’active depuis lors à fournir avec l’aide des partenaires, à une qualité des soins de santé optimale de sa population. Dans son bulletin national de la nutrition, du premier trimestre et semestre 2023, publié par la direction de la promotion de la santé en début de l’année 2024. Le constat est que les trois premiers trimestres 2023,75 % d’enfants, âgés de zéro à 59 mois, ont souffert d’émaciation dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est, de l’Extrême Nord, du Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le constat est moins alarmant au premier semestre de l’année 2023 car 47 % d’enfants, de moins de 5 ans, ont souffert d’émaciation dans les régions de l’Extrême-nord, du Nord -Ouest, Sud-Ouest et de l’Est . Le bulletin relève la situation épidémiologique en abordant la prise en charge intégrée de la malnutrition aiguë sévère, dont les chiffres, révèlent que 61096 enfants de 06 à 59 mois atteint de malnutrition aiguë sévère dont 22299 ont été admis au troisième trimestre de l’année 2023.
Avec en tête de liste, la région de l’Adamaoua avec 9.5% pour 2131, l’est vient après avec 7.12% pour 1588 cas, il est suivi de l’extrême-nord avec 6,22% pour 13886 cas la liste se re referme sur les régions du nord-ouest et du sud-ouest avec respectivement 1.3% et 0,4%.
Il y’a donc une recrudescence des admissions des enfants malnutris aiguë sévère dans les formations sanitaires au cours de l’année ; ces admissions ont pour cause les événements sanitaires De nos différentes régions dont : la période de soudure, la survenue des maladies.
La région de l’Adamaoua porte le plus grand fardeau des enfants malnutris aigües sévère admis ; parmi lesquels les réfugiés et les déplacés internes. Le Nord enregistre un nombre élevé de décès avec 44% lorsque les autres régions oscillent entre 3%,4%,6%,7%.
La malnutrition demeure un problème de santé publique au Cameroun, malgré les efforts conjugués du gouvernement Cameroun avec l’appui des partenaires au développement ; le défi majeur reste le financement de la lutte contre la malnutrition car les Besoins dépassent largement les ressources disponibles.
Lyse davina Nguili