Assassinat d’une jeune fille à Minkan : Le présumé criminel interpellé
Glory Yoh Essam serait celui qui a donné la mort à Linda Manga dont le corps a été retrouvé le 1er mai 2023.
Il n’a fallu que trois jours aux forces de défenses et de sécurité pour mettre main sur l’auteur du crime enregistré le 1er mai dernier à Minkan-Blondo, dans l’arrondissement de Yaoundé 4e. Glory Yoh Essam serait l’individu qui a donné la mort à Linda Manga dont le corps a été retrouvé en état de putréfaction, dans la nuit du 1er au 2 mai dernier. « Il a avoué au poste de gendarmerie de Nkolda que c’est lui qui a donné la mort à la jeune dame. Il a dit qu’il avait assommé un coup de marteau à la défunte. Mais, il n’y a pas une trace sur la victime », a confié Gilbert Amougou, ex-bailleur de la défunte. Il est clair que le présumé assassin, encore en exploitation au poste de gendarmerie de Nkolda, ne nie pas les faits.
« Il a avoué devant le commandant qu’il a commis l’irréparable depuis le 28 avril 2023. Et c’est dans la nuit du 1er qu’on s’est rendu compte que la jeune fille était décédée », ajoute la même source. Yoh Essam a été donc rattrapé net, au lieudit « rond-point Nsimalen », le mercredi. En réalité, tout serait parti d’une crise de jalousie que le présumé assassin n’a pas pu maitriser. « Il dit qu’il a lu des messages dans le téléphone de son ex compagne. Et ce qu’il avait lu, ne lui a pas plu du tout. C’est ainsi que les discussions ont commencé. Et dans la colère, il a assommé un coup de marteau à la jeune dame », conclu Gilbert.
Médecin légiste
Il faut indiquer que depuis l’interpellation du présumé assassin, la photo de Glory Yoh Essam fait la Une des publications sur les réseaux sociaux, et suscite beaucoup de réactions auprès des internautes. En rappel, la découverte du corps sans vie de Linda a été alertée par les populations dans la nuit du 1er mai dernier. Autorités administratives, traditionnelles et militaires de cette localité avaient été mises au courant pour faire la lumière de cet acte odieux. Selon le rapport du médecin légiste qui était sur le lieu, la défunte avait été victime de viol et de violence physique.
Emmanuel Eboua