Aviculture : La clé pour sortir les éleveurs de la pauvreté en Afrique

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L‘élevage de poulets de chair, un secteur porteur en Afrique, souffre d’un manque de professionnalisme qui pénalise les éleveurs. Des solutions existent pour améliorer la productivité et la rentabilité des fermes, et ainsi contribuer au développement économique du continent

L’Afrique regorge d’un potentiel immense dans le domaine de l’aviculture. Pourtant, de nombreux éleveurs de poulets de chair peinent à sortir de la précarité. Les raisons sont multiples : manque de formation, alimentation inadaptée, dépendance aux importations et infrastructures insuffisantes.

Pour transformer l’aviculture en un moteur de développement économique en Afrique, plusieurs leviers doivent être actionnés, notamment maîtriser la production des poussins en investissant dans l’élevage de grands parents, les éleveurs peuvent réduire considérablement leurs coûts de production et assurer une meilleure qualité de leurs poussins. Il faut également optimiser l’alimentation. Par exemple, la formulation d’aliments à base de matières premières locales permet de réduire les coûts et d’améliorer les performances des volailles. Il faut former les éleveurs. Des formations adaptées aux besoins spécifiques des éleveurs sont essentielles pour améliorer leurs pratiques et leurs connaissances. Développer les infrastructures. La construction d’abattoirs modernes et l’amélioration des réseaux de distribution sont indispensables pour garantir la qualité des produits et faciliter leur commercialisation.

En adoptant ces bonnes pratiques, les éleveurs peuvent augmenter leurs revenus grâce à une meilleure productivité et à une réduction des coûts de production. Il faut améliorer la qualité de leurs produits en utilisant des aliments de qualité et en appliquant des méthodes d’élevage respectueuses du bien-être animal. Sécuriser leurs approvisionnements en réduisant leur dépendance aux importations. Les consommateurs, eux, bénéficieront de produits locaux de qualité, à des prix plus abordables. Pour réussir cette transformation, il est nécessaire de mobiliser tous les acteurs de la filière : gouvernements, organisations internationales, entreprises privées et éleveurs. Ensemble, nous pouvons faire de l’aviculture un secteur moteur pour le développement de l’Afrique.

Angélique EKAMAN Stg

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