Avortement : Stigmatisation des femmes au Tchad

Dans cette région d’Afrique, les femmes enceintes hors mariage sont très souvent stigmatisées par les autres. Aussi, le taux des cas d’avortement au Tchad était environ de 39% entre 2015 et 2019.

Au Tchad, les filles qui tombent enceintes peuvent craindre d’être marginalisées, jugées ou rejetées par leur famille, leurs amis ou leur communauté. Dans ce pays d’Afrique Centrale, les femmes sont pour la plupart du temps poussées à l’avortement de peur d’être marginalisées, stigmatisées ou regardées d’un mauvais œil par les autres. L’avortement dans leur cas correspond à une solution pour éviter toute cette pression sociale.

De plus en plus, les filles ou jeunes femmes qui se retrouvent enceintes du jour au lendemain ne reçoivent pas souvent du soutien venant de leur famille ou encore de leur partenaire. Qu’ils soient émotionnels, financiers ou sociaux, les femmes ne reçoivent aucun soutien qui pourrait leur permettre de surmonter le quotidien d’une grossesse difficile à gérer. Tout ceci a amené la femme à considérer l’avortement comme une option spécifique au Tchad.

Hormis cela, l’accès limité aux services de santé reproductive, mais aussi la contraception et des soins médicaux de qualité sont des facteurs notables des prises de décision comme l’avortement. Cet accès limité peut conduire certaines filles à recourir à des pratiques d’avortement non sécurisées. Il est important de noter que la pratique de l’avortement n’est pas sans risque sur la santé de la femme, s’il est fait dans des conditions non sécurisées.

Il y a nécessité de faire valoriser l’accès à l’information sur la santé sexuelle et reproductive, à la contraception mais aussi à des soins de santé de qualité au Tchad. Tout ceci permettra aux filles tchadiennes d’être éclairées davantage sur leur santé reproductive. De surcroit, il est primordial pour le Tchad de travailler sur la réduction de la stigmatisation qui tourne autour des grossesses hors mariage.

Charone DONGMO Stg/Alwihda Info

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