En prélude à la célébration de la 39eme édition de la Journée internationale de la femme, le 08 mars 2024, Annie Hortense Atchoumi, Présidente de l’association des sages-femmes et associés du Cameroun (Asfac), a organisé une marche sportive à l’esplanade du stade omnisport de Yaoundé, suivie d’une communication sous le thème : « Prévention des grossesses non désirées, des IST, du VIH ; des mutilations génitales et des avortements. »
L’esplanade du stade Omnisport Amadou Ahidjo a servi de cadre à une danse sportive appelée Zumba. C’est un entraînement complet, alliant tous les éléments de la remise en forme : cardio et préparation musculaire, équilibre et flexibilité, un regain d’énergie et un bien-être absolu après chaque session. Des exercices sans « contraintes », en mêlant des mouvements à haute intensité et à basse intensité qui vous permettent de rester en forme et de garder la ligne dans un esprit festif.
C’est la vice-présidente et présidente nationale qui, a coordonné les activités sous le thème : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Ce thème met en lumière l’importance de l’égalité des genres, de l’autonomisation des femmes et des filles, et de leur droit à une vie plus saine. Par la suite, Gady Kengne, maïeuticien, a présenté une communication sous le thème : « Prévention des grossesses non désirées, des IST, du VIH ; des mutilations génitales et des avortements. »
Il faut noter que la danse Zumba est une danse qui vous emporte par les rythmes de la musique. Toutes les sages-femmes et maïeuticiens de la région du Centre étaient vêtus en uniforme estampillé Asfac. Flore Kiemeka, vice-présidente de l’Association des sages-femmes et assimilés du Cameroun, a pris la parole pour expliquer les circonstances et l’objectif de la rencontre. « La femme a des droits qui ne doivent pas être bafoués ». C’est la raison pour laquelle, nous avons commencé par la danse Zumba, afin de commencer la journée dans la bonne ambiance, la suite, les membres de l’Asfac ont été reçus dans un restaurant de la place, pour suivre les enseignements sur les grossesses non désirées en milieu scolaire. « La rencontre s’est achevée au tour d’un buffet, offert par un partenaire de l’Asfac », explique Flore Kiemeka, présidente du Centre Asfac.
L’activité sportive a commencé par des étirements, des exercices et des petites courses. Le plat de résistance fut, les danses rythmées de Tam-sir, coup du marteau et bien d’autres décibels. Ce fut sous la coordination d’un coach de circonstances. Au programme, plusieurs styles, notamment les danses urbaines et les danses qui ont pignon sur rue. La cinquantaine de membres présents ont fait découvrir au public venu nombreux qu’au-delà de faire accoucher les femmes, ils savent aussi danser. Le duel au sommet fut le coup du marteau exécuté par Flore Kiemeka, sous les applaudissements du public, qui était impressionné par ses mouvements d’ensemble.
Une fois de plus, le rendez-vous du 08 mars a été honoré au Cameroun. Le jour du 8 mars a été consacré à la partie festive et ludique de cette célébration. Au cours du déjeuner offert, les sages-femmes ont une fois de plus démontré leurs talents artistiques par l’interprétation d’une pièce de théâtre et l’exécution de diverses danses. Baptisées comme guerrières au service de la santé de la mère et du nourrisson, les sages-femmes du Cameroun jouissent toujours d’une attention particulière du gouvernement. Les sages-femmes sont indispensables pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile au Cameroun.
Le Cameroun forme depuis une vingtaine d’années des brevetés accoucheurs, des diplômés d’État accoucheurs, des techniciens en santé de reproduction et dès 2011, la décision d’ouvrir les écoles de sage-femme a été adoptée par le gouvernement. Ceci a été possible grâce au plaidoyer de l’ASFAC et à l’appui de plusieurs partenaires œuvrant dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile.
Elvis Serge NSAA