Centre des urgences de Yaoundé : Mamy Nyanga offre des blouses médicales aux personnels de santé

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C’était au cours d’une cérémonie présidée par le directeur du Centre des urgences de Yaoundé (CURY), le Dr Louis Joss Bitang, le jeudi 25 janvier 2024.

« Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir (Actes 20, 35). » La femme d’affaires, de son vrai nom, Françoise Puene, a remis des blouses médicales, hier 25 janvier 2024, au directeur du Centre des urgences de Yaoundé (CURY), Dr Louis Joss Bitang. C’est la salle de conférences du CURY qui a abrité ladite cérémonie. La dite donation, a commencé par le discours de circonstance du directeur du CURY.

Par la suite, Françoise Puene, première promotion du concours d’infirmière de Bafoussam en 1986, a pris la parole pour évoquer les raisons de son don au CURY. « Deux choses essentielles. Tout au long de l’année 2024, j’ai pris la décision de changer la vie d’un Camerounais par jour. » La deuxième motivation est ma venue ici, après l’incident de Mbankolo. Une infirmière du CURY m’a sollicitée en me disant, « Mamy Nyanga, est-ce que tu ne peux pas faire quelque chose pour que nous ayons les blouses ! » En ce début d’année, j’ai voulu partager cette nouvelle année avec tout le personnel du CURY, sous l’autorisation de Monsieur le directeur, pour que nous mettions tous le 237 en avant », a déclaré la sénatrice RDPC, dans la région de l’Ouest-Cameroun.

Ce geste vise tout de même, à améliorer l’hygiène et la salubrité chez le personnel soignant. « Les malades ont besoin de voir des infirmiers propres et des médecins propres avec des blouses blanches. C’est tout ça, mes motivations », a-t-elle ajouté. Les arguments les plus importants en faveur du port de la blouse médicale blanche sont quasiment toujours ceux de la protection et de l’hygiène. C’est une « barrière » de tissu qui protège à la fois le soignant et le soigné des éventuels attaques microscopiques. La générosité, c’est quelque chose qui est devin chez « Mamy Nyanga ». « Je ne donne pas parce que j’ai plus que tous les Camerounais, je donne parce que j’aime donner », justifie-t-elle.

Grande de taille, fine et aux cheveux coupés courts, la sénatrice du Haut-Nkam, dans la région de l’Ouest, a un style vestimentaire cinq étoiles. Elle arbore toujours une chemise et une cravate qui font d’elle une femme unique, qui lui vaut le surnom de Mamy Nyanga (« dame coquette »).

C’est un retour à ses premiers amours. Un geste salué par le directeur du CURY. « J’apprécie ce don à juste titre. » La bouse médicale, c’est un outil de travail. Quand on vous l’a donné, c’est pour améliorer les conditions de travail. Elle vous protège, elle permet d’être présentable devant le malade. Mamy Nyanga, c’est une amie du CURY, elle est présente parmi nous.  Je lui dis merci pour l’accompagnement et l’attention. Elle vient au CURY depuis des années. Elle nous a toujours accompagnés. « C’est un geste de cœur, qui permet à un hôpital comme celui-ci de continuer à sauver des vies », se réjouit le directeur du CURY.

 

: le personnel du CURY arborant de nouvelles blouses blanches autour de la Sénatrice François Puene.

Le personnel médical a salué le geste de la sénatrice la plus charismatique. « Nous sommes très contentes parce que ces blouses nous rendent propres ». On sera présentable devant les malades. Nous ne pouvons que dire merci ! « Que le Seigneur la bénisse davantage, lui accorde une longue vie, pour qu’elle continue à nous offrir des dons », confie Stéphanie Toukam, infirmière récipiendaire.

Le blanc, symbole de pureté, de virginité, de propreté ; c’est la couleur des professionnels de santé. La tenue blanche emprunte ses racines historiques aux religieuses et à la problématique d’éradication des microbes par un lavage à hautes températures. Une blouse blanche serait le signal clairement lisible qui indique que l’on se trouve devant un soignant. La personne qui porte une tenue médicale blanche serait la référence à laquelle on attribuerait immédiatement une certaine confiance. La blouse blanche est aussi un rempart, permettant aux soignants de maintenir une distance thérapeutique, aussi salutaire pour les soignants que pour les patients.

Elvis Serge NSAA   

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