Couverture santé universelle : Un nouveau souffle pour les patients sous dialyse à Bertoua

Une nouvelle ère s’ouvre pour les milliers de Camerounais souffrant d’insuffisance rénale chronique. Le gouvernement, conscient des lourdes charges financières que représente la dialyse, a décidé de la rendre presque gratuite sur tout le territoire. Une décision saluée par les patients, comme Adjudji Garba de Bertoua, qui voit en cette mesure un véritable tournant dans sa vie.

La dialyse, traitement indispensable pour les personnes atteintes d’insuffisance rénale chronique, était jusqu’à récemment un fardeau financier insurmontable pour de nombreux Camerounais. Mais cette donne a radicalement changé avec la décision du gouvernement de rendre les séances de dialyse  à moindre coût.

Cette mesure, saluée par les associations de patients et le corps médical, constitue une avancée majeure dans la prise en charge des maladies chroniques au Cameroun. Pour Adjudji Garba, un patient dialysé à Bertoua, cette gratuité est une véritable bouffée d’oxygène : « C’était très difficile, d’autant plus qu’on payait 520 000 francs par an et que nous chutons de 520 000 à 15 000 », confie-t-il. « Maintenant, nous pouvons nous concentrer sur notre traitement sans se soucier de l’argent. Nous sommes tout le temps en forme et nous pouvons continuer à vivre notre vie normalement. »

Les coûts élevés de la dialyse contraignaient auparavant de nombreux patients à interrompre leur traitement, mettant ainsi en péril leur santé et leur vie. Cette gratuité permet non seulement d’améliorer leur qualité de vie, mais aussi de réduire la charge financière qui pesait sur leurs familles.

En rendant la dialyse gratuite, le gouvernement camerounais affirme sa volonté de garantir l’accès aux soins pour tous, sans distinction. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une politique plus globale visant à renforcer le système de santé et à améliorer la couverture maladie universelle. Si cette décision est saluée de toutes parts, elle soulève également des défis. L’augmentation du nombre de patients dialysés pourrait mettre à rude épreuve les capacités des centres de dialyse. Il sera donc nécessaire d’investir dans les infrastructures et de former davantage de personnel médical.

Pour Adjudji Garba et tous les autres patients dialysés, cette gratuité est un espoir pour l’avenir. « Nous remercions le chef de l’État pour cette initiative », déclare-t-il. « Nous espérons que cette mesure sera maintenue et que nous pourrons continuer à bénéficier de cette gratuité à long terme ». La gratuité de la dialyse au Cameroun est une avancée majeure qui marque un tournant dans la prise en charge des maladies chroniques. Cette décision témoigne de la volonté du gouvernement de mettre la santé de ses citoyens au cœur de ses priorités.

E.S.N

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