Développement de l’agriculture et production des richesses : la FAO demande l’élaboration d’une stratégie commune par l’inclusion des jeunes et des femmes

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La 14ème Réunion de l’Équipe Multidisciplinaire engagée, le 28 février en mode hybride était placée sou le thème « libérer le potentiel de la jeunesse et des femmes pour rendre les systèmes alimentaires plus efficients, inclusifs, résilients et durables en Afrique centrale. » Plusieurs pays membres y ont pris part notamment le Cameroun avec le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique Mounouna Foutsou.

D’après la FAO, en 2021, plus de 52 millions de personnes de la sous-région Afrique Centrale souffraient encore de la faim avec 32,1 % des enfants de moins de 5 ans présentant un retard de croissance. Selon la même source, à la même année, l’on a enregistré un taux élevé du chômage chez les jeunes et les femmes et une forte dépendance des pays aux importations. Raison pour laquelle, l’urgence d’une sécurité alimentaire indépendante s’impose. La FAO acteur majeur pour la lutte contre la faim prend le taureau par les cornes pour une synergie d’actions entre les membres de la sous-région devant permettre de poser les jalons de l’approche politique pour l’insertion économique des jeunes et des femmes dans la Sous-région Afrique Centrale.

Pendant 03 jours (du 28 au 02 mars 2022), la 14ème réunion de l’équipe multidisciplinaire du Bureau Sous-régional de la Fao pour l’Afrique Centrale s’est déroulée sous forme hybride. « Les résultats attendus de cette réunion c’est d’avoir une solution commune avec tous les pays de l’Afrique centrale, en ce qui concerne l’inclusion des jeunes et des femmes dans le développement de l’agriculture et la production des richesses, c’est-à-dire : les hommes et les femmes qui peuvent créer des entreprises agricoles, forestières, pastorales et aussi de pêche », a mentionné le Dr. Athman Mravili, Représentant de la Fao au Cameroun.

Sous forme hybride, les participants se sont retrouvés en visioconférence et en présentiel. Ces travaux ont réuni les gouvernements des 8 pays de la sous-région, les organisations d’intégration économiques sous-régionales, le réseau des alliances parlementaires pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour l’Afrique Centrale, les partenaires au développement, la société civile et le secteur privé. Le Coordonnateur Sous-régional de la Fao pour l’Afrique Centrale, Helder Mutela, le Président de la commission de la Ceeac, Gilberto Da Piedade Verissimo et le Ministre en charge de l’Agriculture de la RDC, François Rubota étaient de la partie. Pendant 3 jours de travaux, ils ont tracé la voie à suivre pour les prochaines années.

Et dans la voie à suivre…

L’Afrique centrale possède une forte population de jeunes et de femmes dont la contribution à la production, la transformation, la conservation, la distribution et l’utilisation des ressources alimentaires occupent une place de choix. Face à ce constat le représentant de la FAO au Cameroun a invité les pays membres à « mettre en commun à travers la Ceeac leur stratégie nationale en cette matière ». Pour le Dr. Athman MRAVILI, Représentant Bureau de partenariat et de Liaison de la Fao au Cameroun, « En ce qui concerne l’inclusion des jeunes et des femmes dans le développement de l’agriculture et la production des richesses. C’est-à-dire des hommes et des femmes qui peuvent créer des entreprises agricoles, forestières, pastorales et aussi des pêches. Raison pour laquelle, la conférence pour la Fao et certaines conférences pour l’Afrique Centrale invite les pays membres à se mettre en commun à travers la Ceeac pour établir une stratégie nationale en cette matière. »

Côté Cameroun…

Le Ministre Camerounais de la Jeunesse et de l’Education Civique, Mounouna Foutsou, prenant part à l’ouverture des travaux, par visioconférence, fait l’état des lieux dans son allocution de circonstance. Il a partagé avec les participants la vision du Cameroun en la matière. « Les pouvoirs publics se sont engagés depuis 2019 dans une démarche de poursuite de la mise en œuvre de son développement fondé sur la vision 2035, document de référence des choix stratégiques dans les domaines de l’économie et du social avec pour objectif de parvenir à « un pays émergent, démocratique et dans sa diversité ». Pour y parvenir, des stratégies décennales notamment le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) 2009-2019 remplacé aujourd’hui par la stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30) ont défini les piliers, axes et champs d’intervention notamment le renforcement du capital humain en général et des jeunes en particulier ainsi que l’investissement dans les secteurs stratégiques de développement notamment l’agriculture », a-t-il relevé.

J.C.K

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