
Au cœur de la modernisation du Fonds régional pour la promotion de la santé de l’Adamaoua, le nom et la proactivité du docteur Miwaina imposent le respect. A peine un an à la tête de cette structure, elle respire un nouvel air.
Arrivé à la tête du FRPS à un moment où l’institution traversait des moments difficiles, en moins d’un an, il a initié des chantiers qui sont salués à leur juste valeur. Du personnel aux partenaires en passant par les usagers qui fréquentent le fonds, tout le monde s’accorde sur la modernisation qu’il a apportée en si peu de temps pour remettre le fonds sur pied. Cette prouesse, il la doit à ses expériences acquises au niveau national et international. Âgé de 46 ans depuis le 12 Avril 2025, il cumule à ce jour plus de 13 ans d’expériences. Titulaire d’un doctorat en pharmacie soutenu en 2010 à Bamako au Mali sous le thème, Evaluation du système d’approvisionnement et du suivi des achats en médicaments essentiels dans les pharmacies hospitalières du Mali : cas des CHU du Point G et de Kati, docteur Miwaina a roulé sa bosse partout au Cameroun et maitrise parfaitement le système de santé camerounais, surtout la gestion des approvisionnements pharmaceutiques et des entreprises. Avant de prendre la tête du Fonds régional pour la promotion de la santé de l’Adamaoua, il a été chef service de la pharmacie à l’Hôpital Général de Douala, sortant du Centre médical d’arrondissement de Founangue à Maroua dans la région de l’Extrême-Nord où il a réussi entre 2022 et 2023 à tordre le cou à la vente parallèle des médicaments et surtout l’automédication. Pendant ce laps de temps, ceux qui l’ont côtoyé dans cette partie du pays reconnaissent que son management a permis de relever le CMA de ce grand quartier de la ville de Maroua. Ce qui lui a valu la promotion à la tête de l’Hôpital Général de Douala, formation sanitaire de première catégorie dont les faits d’armes vont au-delà du Cameroun.
Dans son parcours, le docteur Miwaina a été coordonnateur régional de la gestion des stocks de médicaments covid-19 dans la région de l’Adamaoua, entre avril 2020 et septembre 2022, plusieurs fois intérimaire dans la gestion des affaires courantes de l’Hôpital régional de Ngaoundéré pendant qu’il était chef de service de la pharmacie de cette formation sanitaire. Ces exploits, il les doit à sa volonté d’apprendre qui, malgré ses responsabilités. Sur le plan scientifique, c’est une tête bien faite et bien pleine, à en croire ses collaborateurs. Au-delà de ses casquettes d’administrateur, le Dr Miwaïna est détenteur d’un Master en Santé Publique, d’un Master professionnel en administration des entreprises, d’un diplôme inter-universitaire en approvisionnements pharmaceutiques dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme en Afrique Sub-Saharienne et de plusieurs certifications au niveau national et international. Il a à son actif, plusieurs productions scientifiques qui traitent toutes des questions d’approvisionnement et de gestion des pharmacies. Il s’agit notamment des articles intitulés évaluations du système de contrôle interne au service de la pharmacie de l’Hôpital régional de Ngaoundéré, évaluation de l’efficacité du projet User Fees dans la région de l’Adamaoua.
Il détient un savoir-faire avéré en administration des entreprises, gestion des ressources humaines, gestion et suivi-évaluation des projets durables, et dans plusieurs domaines de la santé publique notamment le management des structures de santé, la distribution et vente en gros des produits pharmaceutiques, la pharmacie hospitalière, le laboratoire, la réglementation et l’inspection pharmaceutique, la gestion des approvisionnements pharmaceutiques, et le financement de la santé.
A ce jour, ses collaborateurs et ceux qui fréquentent le Fonds s’accordent sur son efficacité managériale qu’il implémente tant bien que mal sur le terrain. Les lettres de félicitations du ministère de la santé publique et le prix de l’excellence du leadership en santé catégorie Pharmacien en 2023 sont des témoignages de l’esprit de gagne qu’incarne ce pharmacien de renommée internationale.
Par Jean Besane Mangam