Floorball : Elise Florence Kana, pionnière de la discipline au Cameroun

La présidente nationale de l’Association Camerounaise de Floorball a lancé la première édition du tournoi de la jeunesse ce mercredi 28 février 2024, sur la plate-forme du lycée de Biyem-Assi, à Yaoundé. Ce tournoi va engager 6 équipes de la région du Centre et du littoral.

Le lycée de Biyem-Assi, dans la commune de Yaoundé 3, est sous les feux des projecteurs ce mercredi 28 février 2024. Ce fut à l’occasion du lancement de la saison sportive de l’Association Camerounaise de Floorball. Élise Florence Kana, présidente nationale, a mis les petits plats dans les grands. Le floorball, aussi appelé unihockey en Suisse, est un sport collectif où deux équipes de cinq joueurs et d’un gardien s’affrontent en trois tiers-temps de vingt minutes. L’objectif est de mettre la balle dans le but adverse à l’aide d’une crosse, également appelée canne en Suisse. Très populaire en Suède, en Finlande et en Tchéquie, le floorball prend ses marques au Cameroun.

Comparable au hockey sur glace, l’idée est de glisser la balle, à l’aide de sa crosse, dans le but adverse. Seules différences avec le hockey, les patins sont remplacés par des chaussures et le palet par une petite balle trouée, car le floorball se pratique sur un revêtement en salle. « C’est un sport dynamique, collectif, très proche du handball », détaillait Manuel Alexandre, président du club Nantes Floorball. « Un jeu qui fait aimer le sport, et vice-versa », résumait-il avec passion. « Ce sport est agréable, car il y a de la mixité ». Le jeu est très fair-play, ajoutait Manuel Alexandre, ancien éducateur sportif et désormais vice-président de l’OMS de Nantes. « Il y a beaucoup d’équipements à l’école et c’est un sport très accessible », expliquaient les Tchèques. Là-bas, la culture sportive semble plus ancrée dans le système éducatif qu’en France, ce qui explique le développement de cette activité.

Lors d’une rencontre de floorball, deux équipes de six joueurs s’affrontent sur un terrain intérieur ou extérieur rectangulaire de quarante mètres de long et de vingt (mètres) de large. Le terrain est entouré d’une bande de polymère d’environ cinquante centimètres de haut, ce qui permet de le délimiter. Les buts sont distants de vingt-six mètres. Et devant chaque but, il y a une zone de but réservée aux gardiens. Une version du floorball peut se jouer à quatre contre quatre sur un terrain plus petit. Les distances de ce terrain sont alors de vingt-quatre mètres de long sur quatorze mètres de large. Cette version est principalement jouée en Suisse. Une rencontre se joue en trois périodes de vingt minutes dirigées par deux arbitres.

Les joueurs sont autorisés à toucher la balle uniquement avec leur crosse, leurs pieds/jambes et leur torse. Ils ne peuvent en aucun cas toucher la balle avec leurs mains et ne peuvent pas lever leur crosse plus haut qu’à hauteur de hanches. Leur crosse, en matériaux composites, sert à diriger une balle de sept centimètres de diamètre et d’environ vingt-cinq grammes. De plus, les joueurs ne peuvent pas frapper le corps de l’adversaire avec leur crosse. Ni même avoir un contact plus poussé qu’une épaule contre épaule. Sinon, ils sont sous la menace d’écoper d’une pénalité. Il est également interdit de jouer sans la crosse, de mettre la crosse entre les jambes de son adversaire ou de marquer volontairement avec une partie du corps.

Le gardien joue généralement à genoux et sans crosse. Ce qui lui permet d’être plus réactif. Pour réaliser un arrêt, il doit avoir au moins une partie de son corps dans la zone de but. Et il ne peut pas garder la balle plus de trois secondes après avoir fait l’arrêt. De plus, il ne peut pas lancer la balle plus loin que la ligne médiane sans qu’elle ne touche un joueur, le sol ou un bord du terrain. Il n’est pas possible non plus qu’un gardien marque un but. Et un joueur ne peut pas faire de passe en retrait à son gardien lorsque ce dernier se trouve dans sa zone de but. Enfin, le gardien est autorisé à sortir de sa zone de but, mais ne peut jouer la balle que du pied. Il existe différentes sortes de pénalités qui correspondent à des expulsions du terrain plus ou moins longues.

Elvis Serge NSAA