Fonds régional pour la promotion de la santé de l’Est : Moteur de l’implémentation de la Couverture santé universelle

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Le Fonds régional pour la promotion de la santé de la région de l’Est joue un rôle déterminant dans la transformation du système de santé local. En renforçant les compétences des professionnels de santé, en améliorant la qualité des soins et en promouvant la prévention, il contribue à une meilleure santé pour tous.

 Selon le Dr Flobert Mabouli Nkomom, le Fonds régional est chargé de la déconcentration du système de santé, de la gestion des médicaments pour le compte des formations sanitaires publiques et privées, de la mise en œuvre des activités de partenariats, des mutuelles de santé, de la promotion de la santé et de la bonne gouvernance, ainsi que de la coordination avec le Centre de décision thérapeutique (CDT). Pour assurer l’efficacité de ces missions, trois instances de gestion ont été mises en place : une assemblée générale composée de 36 membres, un Comité de gestion de 12 membres et un administrateur chargé de l’administration quotidienne.

Dans la région de l’Est, l’accès aux soins de santé se démocratise grâce au Fonds régional piloté par le Dr Flobert Mabouli Nkomom, administrateur du Fonds régional pour la promotion de la santé de la Région de l’Est. Cette instruction stratégique de l’implémentation de la Couverture santé universelle permet aux populations les plus vulnérables de bénéficier d’une couverture maladie et de soins à prix abordables.

Le Fonds Régional pour la promotion de la santé de la région de l’Est joue un rôle déterminant dans la transformation du système de santé local. En renforçant les compétences des professionnels de santé, en améliorant la qualité des soins et en promouvant la prévention, il contribue à une meilleure santé pour tous.  Selon le Dr Flobert Mabouli Nkomom, le Fonds régional est chargé de la déconcentration du système de santé, de la gestion des médicaments pour le compte des formations sanitaires publiques et privées, de la mise en œuvre des activités de partenariat, des mutuelles de santé, de la promotion de la santé et de la bonne gouvernance, ainsi que de la coordination avec le Centre de décision thérapeutique (CDT). Pour assurer l’efficacité de ces missions, trois instances de gestion ont été mises en place : une assemblée générale composée de 36 membres, un Comité de gestion de 12 membres et un administrateur chargé de l’administration quotidienne.

L’une de ses missions les plus importantes est l’approvisionnement en médicaments essentiels à moindre coût. En effet, le Fonds Régional veille à ce que les médicaments essentiels génériques de qualité soient disponibles dans les formations sanitaires de la région, afin que les populations puissent avoir accès à des traitements de qualité à un prix abordable. Cette initiative est d’autant plus importante dans une région où les populations sont souvent confrontées à des difficultés financières pour accéder aux soins de santé.

Le Fonds régional joue également un rôle essentiel dans la mise en œuvre des mutuelles de santé dans la région de l’Est. Ces mutuelles permettent aux populations les plus vulnérables d’avoir une couverture maladie et de bénéficier de soins de santé à moindre coût. Le Fonds Régional travaille en partenariat avec les mutuelles de santé pour garantir leur bon fonctionnement et leur pérennité.

Le Fonds contribue également à la déconcentration du système de santé en renforçant les compétences des personnels de santé et en améliorant la qualité des soins dans les formations sanitaires de la région. Il accompagne également les structures de santé dans la mise en place de programmes de prévention et de promotion de la santé, tels que la lutte contre les maladies transmissibles ou la sensibilisation à l’hygiène et à la nutrition.

En outre, le Fonds régional pour la promotion de la santé de la Région de l’Est joue un rôle clé dans la bonne gouvernance de la santé. En favorisant la transparence et en veillant à une gestion efficace des ressources, il contribue à l’amélioration du système de santé dans la région. Le Fonds régional pour la promotion de la santé de la région de l’Est est un acteur incontournable dans l’amélioration de la santé des populations de la région.

Le Fonds régional pour la promotion de la santé de la région de l’Est a été créé en octobre 2014 grâce à la signature d’une convention constitutive tripartite entre l’État du Cameroun, la communauté de l’Est et les partenaires techniques et financiers tels que la Banque mondiale, la GIZ, l’AFD et la KFW. Son objectif principal est de mener des missions de service public et d’appuyer les structures du ministère de la Santé publique dans plusieurs domaines cruciaux pour la santé de la population.

Benjamin NJOH

 

Dr Flobert Mabouli Nkomo

« Il n’y a pas de plainte ou de soulèvement venant des populations concernant l’indisponibilité du médicament dans la région de l’Est »

Selon l’administrateur du Fonds régional pour la promotion de la santé de la région de l’Est, le Fonds régional pour la promotion de la santé dans la région de l’Est  a été choisi par le gouvernement pour implémenter la phase une de la Couverture santé universelle, parce que le fonds joue un véritable rôle dans la mise en œuvre des activités de promotion de la santé et également dans la promotion de la bonne gouvernance au sein de nos structures de santé.

Comment se présente le Fonds Régional pour la promotion de la santé de la Région de l’Est ?

Le Fonds régional pour la promotion de la santé de la région de l’Est a connu la signature de sa convention constructive en octobre 2014. il est un groupement d’intérêt public basé sur la loi de 2010 sur les GIP et qui est né à l’issue d’une convention constitutive tripartite signée entre l’état du Cameroun représenté par le ministère de la Santé publique, la communauté de l’Est et les partenaires techniques et financiers au rang desquels : la Banque mondiale, la GIZ l’AFD, de la KFW et c’est 3 partenaires se sont réunis pour mettre en place le fonds régional pour la promotion de la santé de l’Est afin que ce dernier puisse mener des missions de service public et appuyer les structures du ministère de la Santé publique dans plusieurs domaines notamment la déconcentration du système de santé la gestion des médicaments pour le compte de formation sanitaire publique et privée à la mise en œuvre des activités de partenariat ; la mise en œuvre des mutuelles de santé.

La  mise en œuvre de ces d’activités de promotion la santé et également la mise en œuvre avec le CDT donc voilà les principales missions qui ont été mises en place sans oublier bien entendu la promotion de la bonne gouvernance et pour que ces missions qui ont été assignées au fonds par les trois parties-signataires de la convention constitutive soit exécuté il a été prévu 3 instance de gestion, une assemblée générale qui est constituée 36 membres avec 12 membres par parties, un comité de gestion issu de cette assemblée générale constitué de 12 membres avec 4 membres par parties et un administrateur dons nous assurons ‘administration aujourd’hui .

Quelles sont les missions concrètes du Fonds régional pour la promotion de la santé de la région de  l’Est ?

De façon concrète, nous assurons déjà la disponibilité des médicaments essentiels génériques de qualité et à moindre coût auprès des formations sanitaires afin que les populations de la région de l’Est puissent consommer le bon médicament au bon prix.

Et pour ce faire, nous avons créé, au vu de la spécificité de notre région qui est  la région la plus vaste du Cameroun avec un réseau routier très étendu et très faible,  nous avons créé quatre magasins annexes dans chaque chef-lieu de département afin de permettre aux formations sanitaires qui se trouvent dans ces départements d’avoir accès aux médicaments essentiels génériques de qualité et à moindre coût.

 Et je pense que jusqu’ici cette mission est correctement remplie : la preuve : il n’y a pas de plainte ou de soulèvement venant des populations concernant l’indisponibilité du médicament dans la région de l’Est. C’est la principale activité la plus connue du Fonds régional pour la promotion de la santé de l’Est.

Mais au-delà de cette activité, nous menons les activités de partenariat avec les Collectivités Territoriales Décentralisées, avec les comités de santé de district ; et à travers ce comité de santé du district, nous assurons déjà leur sélection à travers la délégation régionale de la Santé publique de l’Est, leur formation afin de leur montrer les actes qu’il devrait poser dans leur communauté pour pouvoir résoudre les problèmes de leur communauté.

Et aussi dans ces formations, nous insistons sur la détection des problèmes de santé par les communautaires afin que les solutions de leurs problèmes de santé viennent d’eux-mêmes. l’autre activité que nous menons c’est la création des mutuelles de santé et nous avons soutenu la création de mutuelle de santé dans deux districts de santé notamment les districts de santé d’Abong Mbang et de Doumé et ces mutuelles ont été fonctionnelles jusqu’à l’avènement de la Couverture Santé Universelle ceci permettait à certains mutualistes de partager le risque dans les différentes formations sanitaires, afin que la mutualisation puisse permettre une prise en charge efficiente des patients qui se présentaient dans les communautés au sein desquelles nous avons créé des mutuelles de santé.

Et ces mutuelles de santé ont été créées également avec un partenaire du ministère de la Santé publique : la fondation Suisse FERMED. En dehors de ses activités citées ci-dessus, il y a aussi eu la mise en œuvre d’autres activités de promotion de la santé, notamment la sensibilisation et  formation des responsables des formations sanitaires à la mise en œuvre des mesures d’hygiène dans les formations sanitaires  avec une gestion saine et sereine  des déchets hospitaliers afin qu’on puisse éviter de nouvelles infections notamment les infections de l’environnement ou de des personnes qui sont riveraines des formations sanitaires.

Vous imaginez bien que si nous sommes dans une formation sanitaire qui n’a pas de clôture et qui a une fausse pour incinérer les objets tranchants issus du fonctionnement la formation sanitaire les enfants peuvent venir jouer et puis s’infecter de cette façon. Nous avons formé des responsables des formations sanitaires dans ce cas.

Aussi, dans les activités de partenariat avec la GIZ, nous avons sensibilisé toutes les populations de la région de l’Est aux mesures de prévention contre le COVID-19. Nous l’avons fait en fournissant du matériel de protection et également en fonction du matériel pour assurer l’hygiène, tel que toutes les autres mesures prescrites par le gouvernement camerounais dans un autre volet.

Le Fonds régional pour la promotion de la santé dans la région de l’Est  a été choisi par le gouvernement pour implémenter la phase une de la Couverture santé universelle. Comme vous le constatez, le fonds n’est pas seulement, comme les gens le pensent, un outil qui sert à vendre les médicaments,  mais le fonds joue un véritable rôle dans la mise en œuvre des activités de promotion de la santé et également dans la promotion de la bonne gouvernance au sein de nos structures de santé.

Que faites-vous pour amener les populations à changer leur perception qu’elles ont du fonds régional pour la promotion de la santé de la région de l’Est ?

Au niveau du fonds, nous n’interagissons pas avec les populations de façon directe, mais nous interagissons avec des intermédiaires : les formations sanitaires, des collectivités territoriales décentralisées, et les structures de dialogue. C’est donc à travers ces structures de dialogue que nous parvenons à atteindre le grand nombre des populations.

Parce que vous savez que dans ces structures, nous avons deux représentants dans chaque village qui forment le comité de santé et ces représentants qui partent au comité de santé de district, et lorsque nous avons de grandes communications à leur passer pour des sujets qui concernent la santé des populations, nous entrons en contact avec ces structures de dialogue à travers lesquelles nous passons des messages. Et deux fois par an, nous évaluons l’action des structures de dialogue, les comités de santé, les comités de santé de district, au travers des instructions et des orientations que nous leur avons données. Et nous avons un Comité de ces structures de dialogue qui se tient dans notre région. Ce comité siège souvent en présence de la délégation régionale de la santé publique et nous invitons également nos partenaires de mise en œuvre, nos partenaires de fonds, notamment la GIZ qui prend part à ces activités. Voilà les canaux par lesquels nous passons pour pouvoir communiquer avec les populations et leur passer le message essentiel sur le bon médicament et où le trouver, les mesures d’hygiène à respecter lorsqu’on est malade, sur la prise en charge communautaire d’un certain nombre de pathologies et la lutte contre les infections respiratoires aigües.

 Parlant du cas du médicament qui défraie généralement la chronique, pouvez-vous affirmer aujourd’hui que toutes les formations sanitaires publiques disposent du médicament essentiel ?

Nous pouvons dire sans risque de nous tromper que toutes les populations de la région de l’Est, toutes les formations sanitaires publiques et privées de la région de l’Est disposent des médicaments essentiels génériques de qualité et à moindre coût.

Et la preuve c’est que nous avons des magasins dans nos  différents départements qui sont bien achalander et vous savez que nous sommes dans un système où quand ça ne va pas,  avec les réseaux sociaux les gens se plaignent ils prennent les photos des clichés ils disent qu’il n’y a pas de médicaments mais jusqu’ici à ma connaissance nous n’avons pas cette information dont nous pouvons affirmer que au jour d’aujourd’hui nous parvenons à satisfaire les besoins de la région de l’Est en médicament  et comme  preuve supplémentaire  également,  le Centre Hospitalier Régional nouvellement inauguré par son excellent monsieur le Premier ministre  Chef du gouvernement  passe également ses commandes en médicaments essentiels  génériques   au niveau du fonds régional,  ce qui veut dire que c’est un gage supplémentaire de confiance qui nous est fait. Maintenant, il y a des médicaments pour certaines spécialités pour lesquelles nous ne sommes pas autorisés à mettre à disposition et qui sont disponibles par d’autres canaux du système national d’approvisionnement en médicaments essentiels.

Quel regard avez-vous aujourd’hui sur la couverture santé universelle et quel est le rôle du Fonds régional pour la promotion de la santé de la région de l’Est pour la mise en œuvre de la phase 1 de la CSU ?

Il faut dire que la couverture santé universelle est une très grande opportunité que le Chef  État son Excellence Paul Biya  a offert aux populations de la République du Cameroun afin que celle-ci puissent bénéficier d’un certain nombre de facilité dans la prise en charge d’un certain nombre de pathologies. Cette très haute vision du chef de l’État a été implémentée par le gouvernement à travers le ministre la Santé publique le Dr Manaouda  Malachie qui effectivement en avril 2023 a lancé la prise en charge effective ou  le démarrage effective la couverture santé universelle dans notre région et ça a été un très grand honneur  pour notre Région d’accueillir cet évènement.

Comme la CSU a été lancée dans cette région, nous allons toujours tout faire de tout temps pour que cette Couverture santé universelle puisse connaître toujours un grand succès, qu’on ait toujours plus d’enroulement, plus de prise en charge et que les patients soient toujours satisfaits de façon concrète.

Le fonds régional a été choisi par le ministre de la Santé publique pour jouer un grand rôle, notamment le rôle de tiers payant, et nous remercions le Ministre  pour cette haute confiance qui l’a placée en ces structures qui sont un organe de déconcentration du système de santé et un bon organe de gestion.

 La CSU commence par l’accréditation des formations sanitaires pour le Chèque santé. Ensuite, il y a les enrôlements des bénéficiaires. Le Fonds régional pour la promotion de la santé de la région de l’Est a accompagné la délégation régionale de la santé publique de l’Est dans ses enrôlements, notamment en apportant un certain nombre de ressources pour que la délégation puisse mener des missions de supervision dans les formations sanitaires afin que ces formations sanitaires puissent les enrôler et leur donner les indicateurs des cibles à enrôler. Et depuis le début de la CSU, lorsque nous avons constaté qu’il y a baisse d’enrôlement, nous avons saisi le délégué, nous avions eu des séances de travail nous permettant de définir l’action à mener.

Le Fonds en cas de besoin, pouvait s’engager à accompagner la délégation en ressources, et la délégation, dans la même lancée, pouvait utiliser sa logistique pour que l’enroulement soit effectif sur le terrain. Au-delà des entraînements, il y a les validations des prestataires sanitaires.

Le Fonds a des gestionnaires de districts qui doivent passer par toutes les formations sanitaires chaque mois pour pouvoir assurer la validation des prestations des formations sanitaires et la saisie effective de leur prestation dans le logiciel de facturation. Et parlant toujours de la CSU. Le fonds mène en outre d’autres activités, à l’exemple des activités de supervision et les activités d’arrêt pour le compte du chèque santé.

Le fonds assure un certain nombre de préfinancement sur ces ressources internes pour que l’activité puisse être menée et au vue des efforts consentit par le fonds régional pour la promotion de la santé de la Région de  l’Est, le ministre a accéléré la procédure de mise à disposition des fonds si bien que nous avons eu progressivement les fonds pour payer les vérificateurs et au jour d’aujourd’hui nous avons remboursé toutes les formations sanitaires, nous avons également commencé à désintéresser les différentes formations sanitaire. C’est pour dire que dans le contexte actuel dans notre système nous nous sommes à la page de tout ce qu’on devait faire.

Peut-on conclure que le fonds régional pour la promotion de la santé de la région de l’Est se porte bien, si non, qu’est-ce qu’il faut pour améliorer ?

On ne pourrait pas dire que tout va mieux dans le meilleur des mondes il y a quelques difficultés qu’on pourrait avoir mais au lieu de se plaindre sur la difficulté que nous connaissons parfois il vaut mieux trouver des stratégies pour pouvoir faire face à ces difficultés. Nous portons ces difficultés à la tension de la  hiérarchie c’est à dire le MINSANTE  à travers la cellule  nationale technique de la Couverture Santé Universelle.

Les difficultés il y’a mais au niveau local nous faisons un effort avec les relations personnelles que  nous avons avec les chefs d’informations sanitaires parce qu’ils sont d’abord clients du fonds pour les médicaments. Nous faisons l’effort de régler ses problèmes,  de les rassurer,  de développer certains degré de patience auprès de celle-ci afin qu’elle puisse attendre le moment pour les paiements.

Les difficultés que nous avons principalement, ce décalage dans la mise à disposition des ressources, qui vient toujours rattraper une certaine activité que nous avons eu à mener, et ce décalage devient une habitude dans les formations sanitaires. Nous avons fait un plaidoyer auprès du ministre de la Santé publique afin que les 10 fonds régionaux du Cameroun puissent bénéficier directement des financements afin d’approvisionner un certain nombre de formation sanitaire. Nous pensons que c’est une grande avancée. C’est surtout ces efforts et ces avancées que nous retenons parce que tous les autres problèmes que nous avons qui existent bien sont déjà jugulés avec l’appui de la délégation régionale et l’appui de la cellule technique nationale de la Couverture santé universelle.

Propos recueillis par Benjamin NJOH

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