GABON/CEEAC XVIIe SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, LE FINANCEMENT DE LA STRATÉGIE RÉGIONALE DE RIPOSTE CONTRE LA COVID-19 PRÉCONISÉE
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Les ministres des affaires étrangères et de l’intégration des différents pays membres de la CEEAC se sont réunis le 27 juillet 2020 par visioconférence dans le cadre des préparatifs de la XVIIe session ordinaire de la conférence des chefs d’États et de gouvernement qui se tiendra le 30 juillet 2020. Parmi les points à l’ordre du jour figurait en bonne place le financement de la stratégie régionale de riposte contre la COVID-19 préparé par le secrétariat général de la CEEAC et adopté récemment par les ministres de la santé.
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L’ultime rencontre qui a vu la participation des experts et ministres des affaires étrangères de la sous-région CEEAC et présider par Pacôme Moubelet Boubeya, ministre gabonais des affaires étrangères et président en exercice du conseil des ministres de la CEEAC a permis de dresser les principaux enjeux de la réforme institutionnelle de la CEEAC et de préconiser le financement de la stratégie régionale de riposte contre la COVID-19 << Notre région a été durement frappé par la crise sanitaire due à la pandémie coronavirus, il nous faut rester vigilant, eu égard au nombre sans cesse croissant des cas de contamination. C’est pour nous l’occasion de rendre un vibrant hommage appuyé à nos personnels de santé, ainsi qu’aux forces de sécurité et de défense de nos États, donc la mobilisation exceptionnelle a permis de maintenir la situation sous contrôle parfois au péril de leur vie. D’où la nécessité d’une stratégie régionale de riposte en complément des actions engagées au sein de nos États respectifs. Car, en raison de sa forte contagiosité et de l’importante mobilité transfrontalière des personnes, une coordination régionale serait plus efficace que des initiatives en cavalier solitaire. Il nous incombe d’approuver la stratégie régionale de riposte préparée par le secrétariat général et déjà adoptée par les ministres en charge de la santé puis assurer son financement. Il en va de même des autres projets sectoriels et au regard des multiples enjeux qui les sous-tendent. >> A déclaré à l’ouverture des travaux Pacôme Moubelet Boubeya le ministre gabonais des affaires étrangères et président en exercice du conseil des ministres de la CEEAC.
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Si
la réforme institutionnelle de la CEEAC vise à réaliser dans un saut qualitatif
majeur la gouvernance de l’organisation en vue d’en faire une communauté
économique régionale fiable et forte, il convient de souligner que la situation
épidémiologique de la sous-région CEEAC a permis d’attirer l’attention sur le
développement des structures sanitaires.<< Cette session revêt une
importance particulière dans l’histoire de la CEEAC, car elle comme tâche
principales de baliser la voie à l’achèvement de la première grande phase de la
réforme institutionnelle de la CEEAC, à savoir l’entrée en vigueur du traité
révisé et mise en place de la commission. Nous voulons ici félicité les états
membres pour les efforts remarquables fournis en vigueur de contenir la
propagation de la maladie, le temps est venu d’adopter une approche
communautaire de riposte en ce moment où les impératifs d’ordre
socio-économique contraignent les états à ouvrir progressivement leurs
frontières, et il est à souligner que parmi les projets de décision soumis et
transmis à l’approbation des chefs d’États, figure celui portant sur le
financement de la stratégie régionale de riposte contre la pandémie coronavirus
en Afrique centrale.>> A laissé entendre Ahmad Alam-Mi le secrétaire
général de la communauté économique des états de l’Afrique centrale CEEAC au
cours de cette rencontre.
Outre la santé, il s’est agi également d’intégrer dans un cadre juridique et
institutionnel unique et harmonisé toutes les composantes du processus de
l’intégration régionale au sein de la CEEAC à savoir l’intégration économique,
commerciale, politique, sociale, paix, sécurité et stabilité.
Saint Clair kengue