Les violences psychologiques et les autres formes de violences contre le genre au cœur d’un atelier de sensibilisation organisé par l’association des femmes battantes dans le cadre du projet CONSOPAX soutenu par le fond Canadien d’initiative locale ce 10 décembre 2022 sur le thème: Femme vient connaître tes droits en matière de pension alimentaire. C’était en présence du Coordonnateur régional de la COPAC Guy Christian Moussavou.
Trois points inscrits à l’ordre du jour de cet atelier qui a vu la participation des femmes toutes catégories confondues. : La violence, la pension alimentaire, la médiation. D’entrée de jeu, la présidente à rappeler aux femmes la loi 006/2021 relative aux violences psychologiques en République Gabonaise et mis en place par le chef de l’état Ali Bongo Ondimba.
Pour sa part, le coordonnateur du COPAC Guy Christian Moussavou s’est appesanti sur l’un des points phares de cet atelier en l’occurrence la médiation. <<On a besoin de la médiation à tous les niveaux de la vie par ce que les conflits sont inhérents à la nature de l’homme. Il est difficile d’avoir la paix en soit, il est difficile d’avoir la paix dans nos communautés, dans nos familles, car la paix se construit et ce travail de construction de la paix nécessite la médiation, nécessite la réconciliation, le pardon. Donc à tous les niveaux de la vie on a toujours besoin des médiateurs. >>
Les femmes toutes obédiences et politiques confondues, ont montrées leurs engouement pour la promotion de la lutte contre les violences faites aux genres. <<Nous avons eu trois points à l’ordre jour à savoir : la médiation, les violences psychologiques et enfin les pensions alimentaires. Ceci est partir du constat qu’aujourd’hui certains pères abandonnent les enfants et c’est la mère qui reste à s’occuper de ses enfants. C’est déjà une forme de violence psychologique pour la mère et les enfants. L’objectif ici c’est de préparer les générations futures à être des personnes responsables et respectueuses de la valeur humaine. C’est d’ailleurs l’occasion pour nous de remercier le chef de l’état Ali Bongo Ondimba et la première dame Sylvia Bongo qui ne ménage aucun effort dans la protection des personnes vulnérables, la protection de la femme et des enfants à travers le programme Gabon Égalité. Un pays ne saurait se développer lorsque certaines personnes en particulier les plus faibles et les plus vulnérables sont lésées. >> A expliqué Anouchka grâce Mombo la présidente de l’association des femmes battantes du Gabon. Qui a dit vouloir amener à l’avenir les femmes gabonaises et leurs enfants à être épanouie et à contribuer sans craintes au développement du pays.
Pour plusieurs participantes, cet atelier est la bienvenue dans la mesure où ce sont les femmes aussi bien de l’opposition que de la société civile y compris des ONG et du parti au pouvoir qui ont décidé de prendre le taureau par les cornes et d’emboîter le pas au pouvoir public pour ce qui est de la violence sur le genre.
Saint clair kengue