En prélude à l’introduition du vaccin Mosquirix, vaccin antipaludique dans le programme élargi de vaccination (PEV)du Cameroun, les sociétés savantes, les Ordres et associations professionnels de la santé se sont entretenus sur les enjeux de ce vaccin dans la lutte contre le paludisme, ce vendredi 19 janvier 2024 à Kribi.
Un café scientifique avec les sociétés savantes, ordres et associations professionnelles sur l’introduction du vaccin contre le paludisme se tient ce vendredi 19 janvier 2024. L’objectif visé par le Programme Élargi de Vaccination en partenariat avec le Programme National de Lutte Contre le Paludisme et l’Unicef, le Ministère de la Santé Publique et ses partenaires est d’echanger de fond en comble sur le Mosquinix (vaccin contre le paludisme).
Des modules tels que : ” le contexte et justification de l’introduction du VAP, le développement et immunogénicité du RTS, l’efficacité du RTS, le calendrier vaccinal du VAP et critères d’éligibilité à la vaccination contre le paludisme, manifestations post-vaccinales indésirables du VAP, le plan de communication sur l’introduction du VAP et la présentation de l’outil de collecte des données/monitoring de recommandation de la vaccination par le personnel de santé”, ont donné lieu à des débats entre Les participants tant sur le plan national qu’international pour dissiper les malentendus autour de l’introduction du vaccin contre le Paludisme au Cameroun.
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Un travail de fond qui va permettre détecter, analyser, gérer et répondre aux rumeurs dans tout l’écosystème de la santé au Cameroun. Le Dr Tchokfe Shalom Ndoula est le secrétaire permanent du TC PEV. « Pendant la pandémie de la Covid 19, lorsque nous introduisions le vaccin , il y avait eu un foisonnement d’informations de toutes sortes qui ciblaient principalement la vaccination. Et, ce sont ces informations qui n’étaient pas bien. Cela nous a causé beaucoup de difficultés pour introduire ce vaccin et surtout pour le déploiement de la vaccination contre la Covid 19. Pour le vaccin du paludisme, nous avons eu de nombreuses difficultés seulement pour la réception ».
Catherine Aimée Biloa