- Comment évaluez-vous l’apport d’Échos Santé dans l’amélioration de la qualité des soins dispensés à l’Hôpital Général de Douala ? Quels sont, selon vous, les principaux bénéfices que votre établissement a tirés de ce partenariat ?
J’aimerais en premier lieu saluer l’apport de votre journal dans la vulgarisation de l’information sanitaire, qui est d’ailleurs illustrée par son slogan à savoir « l’information sanitaire à votre portée. » En ce qui concerne cette information sanitaire au Cameroun, vous avez réussi dans la quête de la relayer. En ce qui concerne l’hôpital général de Douala Echos Santé a pu apporter sa touche médiatique pour assurer la visibilité de cet hôpital de première catégorie. Echos santé s’emploie dans sa vision à travailler pour améliorer la qualité de la prise en charge des malades. Ici à l’hôpital général, nous sommes abonnés à ce journal qui à travers la qualité de son contenu en informations sanitaires est sujet à questionnement.
- De quelle manière Échos Santé a-t-il contribué à améliorer la communication entre l’hôpital et la population ? Quels sont les sujets abordés dans le journal qui ont eu le plus d’écho auprès de vos patients et de vos équipes ?
Chaque fois que nous avons des activités visant à accompagner le ministère de la santé publique dans le cadre de la prévention de la maladie, nous les relayons à travers Echos Santé. Ce qui fait que la population voit en nous et ce grâce à Echos Santé, un établissement qui prend non seulement les malades en charge à travers la consultation et l’hospitalisation, mais aussi comme un établissement qui joue un rôle dans la prévention de la maladie. Et en plus, le « Prix du leadership » à nous décerné par le Groupe Echos Santé renforce la visibilité et la crédibilité de l’institution. Si pendant 03 ans l’hôpital général de Douala a été primé consécutivement dans la catégorie de « meilleur hôpital de première catégorie », ce n’est que encourageant pour mon personnel qui sait que les efforts multipliés au quotidien, sont appréciés et par ricochet pour les potentiels patients qui savent désormais que l’hôpital général de Douala est le meilleur en termes de prise en charge. Le personnel est donc galvanisé pour travailler à fond et donner le meilleur de lui pour que nous conservions ce rang. De plus, ce personnel s’est fixé pour objectif de donner le maximum d’attention aux patients de cet établissement.
- Comment envisagez-vous le renforcement du partenariat entre l’Hôpital Général de Douala et Échos Santé ? Quelles sont les actions concrètes que vous souhaiteriez mettre en œuvre ensemble pour améliorer la prise en charge des patients ?
A mon humble avis, le renforcement du partenariat avec Echos Santé ne peut pas poser de problème en ce sens que l’hôpital général de Douala a un avantage d’avoir accru sa visibilité par le biais du journal Echos Santé. Et je pense qu’Echos Santé trouve aussi son compte en travaillant avec nous. Nous sommes donc appelés à maintenir ce partenariat qui nous permet d’étendre nos offres en matière de prise en charge auprès du grand public.
- Quels sont, selon vous, les défis auxquels est confrontée la communication en santé au Cameroun ? Comment Échos Santé peut-il, à votre avis, contribuer à relever ces défis et à améliorer l’accès aux soins de santé pour tous ?
Les défis en communication sont très importants parce que, la plupart de temps, on parle des erreurs médicales, des mauvais diagnostiques… mais Echos Santé en toute objectivité relaie plutôt ce qui se passe de positif dans ces hôpitaux. Tout ceci concoure à montrer le côté objectif d’Echos Santé. J’apprécie l’accompagnement apporté au Ministère de la santé publique et j’émets le vœu que cet accompagnement institutionnel du ministère de la santé publique dans ses actions à travers les programmes de santé soit renforcé.
- Y a-t-il un aspect que nous n’avons pas évoqué, sur lequel vous souhaiteriez revenir à l’occasion de la parution du 1000ème numéro du journal Échos Santé ?
Le journal Echos Santé s’améliore de jour en jour, d’année en année. Avant, la visibilité sur la scène médiatique n’était pas très étendue, ce qui est le cas actuellement. Au niveau de la Une, elle est devenue plus accrocheuse, plus vendeuse, elle attire l’attention des lecteurs ce qui démontre que ce journal en fonction du degré d’informations contenus dans ses pages est un journal important. Il y a particulièrement deux rubriques qui m’accrochent : la première c’est Health news et la deuxième c’est l’interview. Ce sont des rubriques à mon humble avis que vous pouvez renforcer à l’instar des interviews, en donnant la parole à des leaders dans la clarification de certains aspects liés à la santé notamment en cas de pandémies ou épidémies, il est de bon ton qu’ Echos Santé prenne les devants pour l’information et la sensibilisation. Le travail abattu par Echos Santé est déjà à saluer, mais il est possible de renforcer davantage l’information sanitaire sur le volet technique.
Propos recueillis par Mireille Siapje