Le macabo : Secret pour garder la ligne

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Encore appelé « malanga », le macabo est un tubercule ferme qui est consommé dans l’ensemble du pays. Que ce soit à la braise ou sous forme de complément à une sauce ou à un légume, ce tubercule renferme des propriétés thérapeutiques qui sont d’un idéal pour des personnes qui préfèrent garder la ligne.

 

Le macabo est un tubercule alimentaire très ferme, à la peau brune et à sa chair blanche ou rouge. On peut constater en cette période de vacance sur les bordures de rue et dans les marchés de la ville de Yaoundé des commerçantes d’une part qui en font du macabo grillé et d’autres qui l’expose fraichement sortie du sol prêt à l’achat.

Ainsi, dans le cadre d’une alimentation hypocalorique, le macabo est un idéal, car il est très faible en calories. Il a un faible index glycémique et maintient le niveau de glucose dans le sang à un niveau stable. Ce qui est bénéfique pour la silhouette car les pics brutaux de glycémie entrainent un stockage des graisses plus importantes.

De plus, grâce à sa teneur en vitamine B9 (acide folique) et en vitamine B2 (riboflavine), le macabo stimule les niveaux d’énergie, renforce le système le système immunitaire et contribue à la bonne santé des cheveux et des ongles.

Notons également que ce tubercule set sans gluten, une fois transformé en farine, c’est une excellente alternative à la farine de blé qui contient du gluten. Par ailleurs, sa forte teneur en antioxydants lui confère un fort pouvoir boostant le système immunitaire. Il contient notamment de grandes quantités de vitamines C et de bêtacarotène (précurseur de la vitamine A).

Il est également important de citer que le potassium que contient le macabo peut aider à réguler et abaisser la tension artérielle. Mais aussi, les crises cardiaques, les accidents cardiovasculaires, les troubles rénaux et les crampes musculaires.

En outre, ce légume s’associe parfaitement à toutes sortes de légumes. Par exemple, chez les béti-fan au centre, on le retrouve dans le kpem qui est une sorte de bouillon de feuille de manioc sans sel avec du macabo. Chez les sawa au littoral, il entre plus particulièrement comme complément au ndolè, au mbongo tchobi, et même avec du nsùgui qui est une soupe de pulpe de noix de palme.

Chez les Grass Field par exemple, le macabo se mange pilé avec du haricot. De même que ce tubercule est bon dans nos assiette, il est également meilleur pour notre sante.

Danielle NGO NGEN Stg

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