Si vous regardez les vieux écrits sur l’utilisation du piment, vous verrez sans doute qu’il s’agit d’une plante médicinale très puissante. Mais il demande une certaine délicatesse et une précision en ce concerne les quantités à utiliser, les situations dans lesquelles on peut l’utiliser parce qu’on vite basculer du bénéfique au problématique.
Découvert par Christophe Colomb en en 493 à Cuba, le piment de la famille des solanacées, est une plante renommée pour son gout piquant. Le piment est un ingrédient incontournable dans la cuisine Camerounaise. Composé de propriétés thérapeutiques et antioxydantes tels que les flavonoïdes, les vitamines Cet E, le piment est également riche en capsaïcine, responsable de sa sensation de chaleur piquante. Le piment peut-être un excellent vasodilatateur, ce qui peut traiter certains troubles, notamment l’angine. Selon une étude publiée dans la revue scientifique américaine ‘’Journal of Clinical Investigation’’, la capsaïcine contenue dans cette plante aurait la capacité de lutter contre les cellules cancéreuses de la prostate mais aussi de maladie d’Alzheimer, des maladies cardiovasculaires et d’autres maladies liées au vieillissement. En outre, les chercheurs de ‘’l’université de Californie San Diego School of medecine’’ sont arrivés à démontrer qu’activant un récepteur sur les cellules qui tapissent l’intestin, le piment déclenche une action protectrice contre les risques de tumeurs colorectales : masse plus ou moins volumineuse due à une prolifération anarchique des cellules au niveau du colon. D’autres études octroient au piment, le rôle d’un anti-inflammatoire très efficace grâce à son effet analgésique qui permet d’atténuer certaines douleurs articulaires et musculaires. Le piment est un atout nécessaire pour l’élimination des mauvais cholestérols dans le sang pour les personnes sous régimes alimentaires, contre l’obésité et les maladies cardiaques. Il y’a des personnes fragiles à qui, la consommation de piment donne des hémorroïdes, attention aux personnes ayant des risques d’ulcères.
La consommation régulière de piment réduit le risque d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus. Cet effet est dû à la capsaïcine, un des composés du piment, qui a un impact positif sur l’organisme humain. En effet, il métabolise la graisse, stocke l’énergie dans différents organes et protège contre l’accumulation de plaques susceptibles de boucher les artères.
La consommation du piment n’a pas d’impact négatif sur la femme enceinte. Il contient plutôt des effets fondamentaux pour le bien-être de la femme enceinte et pour le développement et la croissance du fœtus. Toutefois, la consommation excessive de piments n’est pas recommandée pendant les neuf (09) mois de grossesse, car elle pourrait entrainer une série de complications désagréables comme des irritation de la muqueuse gastrique.
Charles TSIMI