Dans l’optique d’harmoniser les pratiques en ophtalmologie au Cameroun pour une meilleure prise en charge des populations, la Société Camerounaise d’Ophtalmologie (SCO) vient d’éditer son premier cahier.
C’était le 23 novembre 2023, en présence des autorités administratives et sanitaires de la région du littoral. Les ophtalmologistes passent 60 à 80% de leurs temps de travail à corriger les vices de réfraction. Première cause de malvoyance et de cécité. C’est donc un sujet qui les occupe et les préoccupe énormément. Depuis quelques années, les acteurs de la santé oculaire que sont les ophtalmologues aussi bien ceux du secteur public que privé ou confessionnel ont consentis des efforts considérables dans la modernisation du plateau technique. Concomitamment, la mise à jour constante des connaissances théoriques et pratiques est devenue une obligation déontologique pour un nombre grandissant de cette société savante. Le «Cahier de recommandations sur la réfraction » arrive donc à point nommé pour les membres de cette société savante qui l’accueille avec joie.
«C’est pour moi un grand plaisir et un honneur de prendre la parole à l’occasion de la dédicace du premier cahier de préconisations de la SCO portant sur la réfraction» déclare Dr MANGA Theodat , Président de la Société Camerounaise d’Ophtalmologie La production de ce manuel est la résultante d’un travail acharné de longue haleine qui a dû mobiliser plusieurs acteurs de divers domaines. «Cet ouvrage conçu et publié par la SCO est le fruit d’un long travail par un groupe d’experts mis en place par la SCO et supervisé par l’un des grands maîtres de l’ophtalmologie africaine le Pr Côme EBANA MVOGO. Par cet ouvrage et les cahiers avenirs la SCO s’est donnée pour mission d’harmoniser les pratiques dans notre spécialisé afin de promouvoir une santé oculaire de qualité au Cameroun» a poursuivi Dr MANGA Theodat. Ce cahier est donc à n’en point douté, destiné à devenir un document de référence compte tenu de sa qualité, mais aussi de sa pertinence car les erreurs réfractives sont de loin la première cause de malvoyance. Il est donc capital pour les professionnels de ce secteur de s’y imprégner rapidement «Ce document est un outil pédagogique et didactique pour une pratique harmonisée de l’ophtalmologie sur toute l’étendue du territoire camerounais. Chers ophtalmologues, je vous exhorte en qualité d’acteur dans le domaine oculaire à tirer le maximum de profit de cet ouvrage afin que nous vainquions la cécité dans notre pays» Aboubacar Haman Tchiouto, Secrétaire Général des services du Gouverneur.
Murielle Esson Ebangue