L’ONG a organisé ce 8 février à son siège sis au quartier tam tam week-end biyem assi , un atelier de renforcement des capacités sur les droits à l’égalité , à la santé , violences basées sur le genre et la déclaration des droits des droits des personnes touchées par la tuberculose.
Dans le but d’accompagner l’état camerounais dans ses objectifs de mettre fin à la tuberculose d’ici 2030, TBPEOPLE Cameroun en partenariat avec Stop TB Partnership met en œuvre un projet dénommé consortium communautaire pour faire progresser les efforts du CRG contre la tuberculose au Cameroun. Projet qui vise à impliquer les personnes ayant une expérience de la tuberculose que ce soit en milieu hospitalier et/ ou communautaire sur la période allant de décembre 2023 à novembre 2024 dans la ville de Yaoundé.
A cet effet, Tbpeople a organisé cet atelier de renforcement des capacités des survivants de la tuberculose dont les cibles étaient les femmes et les filles sur le droit à l’égalité , santé , les violences basées sur le genre et la déclaration des personnes touchées par la tuberculose.
Présent à cette atelier placide Ntiga, chef service de la protection de la famille, expert en genre et développement au MINPROFF, qui a entretenu l’assistance sur les violences basées sur le genre ; l’on retient de lui que : « la question de violence basée sur le genre intervient Dans le cadre des discriminations, des stigmatisations, que vivent les personnes ou ex personne avec la tuberculose. De plus en plus les femmes, les enfants ; avec le ministère de la santé publique on parle de la tuberculose pédiatrie, il s’agit donc des questions qu’il est important d’aborder et de prendre au sérieux, si on ne Le fait pas les femmes vont continuer à être victime de violence basée sur le genre, elles sont déjà victime des maladies, des pathologies comme celles-ci qui accroissent un peu plus les violences qui sont faites à leur égard, notamment au niveau familial. Nous sommes là pour planter le décor. Donner quelques outils pour que désormais on essaye de travailler ensemble pour éviter ce genre de comportement envers et contre les personnes vivants avec la tuberculose. »
L’atelier avait pour objectif de contribuer à l’amélioration de la prise en charge de la tuberculose ; à la transformation de la réponse à la tuberculose centré sur le patient et fondé sur les droits humains au Cameroun. De façon spécifique, il s’agissait de placer au centre de la lutte contre la tuberculose les communautés affectées , les survivants de la tuberculose et les populations clés et vulnérables , en tant que partenaire égaux dans la réponse à la tuberculose notamment la planification, la mise en œuvre, le suivi et le plaidoyer ; mobiliser et responsabiliser les populations dans la lutte contre la tuberculose ; renforcer la prise en compte des aspects genre et droits humains dans la prise en charge de la tuberculose. Joséphine Manefoué, PCA de Tbpeople Cameroun : « au sortir de cet atelier ce que nous pouvons retenir c’est que les personnes vulnérables qui sont les patients et survivant TB ont besoin de connaître leurs droits, de sentir qu’ils ne sont plus vulnérables; ils ont besoin d’accompagnement afin de pouvoir être comme les autres dans la société parce que lorsqu’on observe la société d’aujourd’hui, les patients Tb sont discriminés, stigmatisés ce qui ne donne pas une belle image. Ce qui fait que ces patients se mettent en retrait et souffre de la maladie; ce qui les conduit parfois à la mort. ils ont besoin de connaître qu’ils ont le droit à la santé , ils ont besoin de savoir qu’ils peuvent être accompagnés et retrouvés la santé parceque la tuberculose n’est pas une fatalité; la tuberculose est une maladie qui se guérit. »
Lyse davina Nguili